Les origines de l'horloge mécanique
Les premières horloges mécaniques ont été |
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En 1657, Christian Huygens réalisa la première application pratique de la découverte de Galilée ( fin du XVI ème siècle ) sur les lois du pendule, ou" *isochronisme des oscillations pendulaires ". Le foliot et le balancier annulaire n'avaient pas une période propre et c'était l'échappement qui en réalité assurait l'aller et le retour du foliot .Le pendule a une période indépendante. Voici une anecdote, mais rien ne prouve qu'elle soit vraie."A dix-neuf ans, dans l'église de Pise, debout dans son pourpoint de velours, son petit nez criblé de taches de son, levé vers une lampe qui pend de la voûte, Galilée semble distrait: par moments les portes claquent et la lampe se balance au bout de sa chaîne, parfois un peu largement, parfois très faiblement. C'est curieux! il semble à Galilée que les oscillations durent toujours le même temps. Décidément, il n'écoute pas un mot du sermon. Une deux, une deux, il mesure le temps aux battements de son pouls( les montres alors étaient rares....)."
Le premier système d'échappement à ancre est dû au docteur Hook, de Londres. C'est le plus communément employé dans les horloges comtoises car il accepte des balanciers plus volumineux.Les horloges devenant de plus précises , à mesure que l'horlogerie mécanique se vulgarisait, on apercevait des défauts. Le problème de la compensation aux températures sollicita rapidement l'attention des horlogers. La tige de métal soutenant la lentille du pendule était sujette à toutes les variations de la température extérieure, s'allongeant ou s'accourcissant suivant le degré de chaleur de l'air et modifiant ainsi la durée et l'amplitude des oscillations et le mouvement des aiguilles .Le célèbre horloger anglais, Graham fut le premier qui proposa un système de compensation .
Voila comment, au début du XVIII ème siècle, les Jurassiens utilisèrent et mirent à profit tous ces progrès consécutifs et créèrent l'horloge comtoise. Elle était en fait une copie, en miniature, de ces horloges d'édifice. Après quelques perfectionnement, quelques précisions apportées jusqu'en 1830 environ le mécanisme de la comtoise ne bougea plus jusqu'au début de notre siècle(1920 environ).