L'Orgue

l'Orgue

    Extrait orgue

 

Pour chaque famille, les différents jeux sont susceptibles de recevoir des hauteurs différentes. Plus le tuyau est long, plus le son est grave. Il existe ainsi plusieurs hauteurs pour certains jeux, une même touche produisant plusieurs hauteurs différentes.

En dehors des multiples combinaisons possibles de ces jeux, des accouplements des claviers, des tirasses permettant d'appeler à la pédale les jeux d'un ou plusieurs claviers, il existe une dernière catégorie de sonorités destinées à enrichir les précédentes et dont le principe est l'adjonction d'harmoniques à un autre son. Ce sont les mixtures, la fourniture et la cymbale, et d'autres mutations telles que le cornet, le nasard, les jeux de tierce.

La facture et le répertoire de l'orgue varient considérablement suivant les pays et les époques. En France, on peut retenir parmi les facteurs d'orgue les Clicquot aux XVIIe et XVIIIe siècles, Aristide Cavaillé-Coll au XIXe siècle et, en Allemagne, Silbermann au XVIIIe siècle.

 

 

L'orgue électronique.

L'électronique a beaucoup modifié la conception de l'orgue, non seulement en apportant des facilités à la facture traditionnelle (programmation des jeux, appels plus faciles...), mais aussi en inaugurant de nouvelles techniques de reproduction sonore (sons enregistrés ou synthétiques), dont un des effets est de sortir l'orgue de l'église ; cela l'a rendu plus accessible à tout un public, et, dans un genre très particulier, l'a projeté dans le répertoire du jazz et de la variété.

 

Famille des instruments à vents
Ils se répartissent en familles, dont les caractéristiques déterminent des timbres différents et dont les multiples combinaisons constituent l'art de la registration (choix des mariages de timbres). Les tuyaux sont la plupart du temps en métal (le plus souvent en étain), parfois en bois. On distingue d'une part les tuyaux à bouche et d'autre part les tuyaux à anches. Les premiers sont fendus d'une fenêtre derrière laquelle se trouve un biseau contre lequel vient vibrer la colonne d'air. On trouve dans cette catégorie plusieurs familles de jeux : les montres (appelées ainsi parce que leurs tuyaux sont en partie disposés sur la façade de l'orgue), les principaux et les flûtes ; lorsque les tuyaux sont bouchés, et non ouverts comme les précédents, on obtient les sonorités plus douces des bourdons. De multiples nuances et variétés de timbres sont encore possibles dans ce groupe d'après les modifications des tuyaux (jeux de gambes, de voix céleste, etc.). Les jeux d'anches mettent en mouvement une languette de cuivre qui bat sous l'action de l'air. Il en résulte un timbre caractéristique, plus éclatant et brillant : les principales sonorités sont la trompette, la bombarde, le cromorne, la régale, la voix humaine...