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et
alternatives, développement personnel,
psychologie...
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Technique thérapeutique utilisant la pression des doigts, au lieu des aiguilles, sur les points d'acupuncture.
n.f. Traitement médical
d'origine chinoise qui consiste à piquer des aiguilles en certains points du
corps situés sur des "lignes de forces" vitales appelées méridiens, visant à
lever les blocages entravant la circulation du Chi.
L'acupuncteur chinois
utilise des aiguilles de deux à trente centimètres de longeur,
traditionnellement en or. Les points d'acupuncture sont parfois chauffés par une
petite torche de feuilles d'armoise séchées.
Technique de suggestion.
Une affirmation est une phrase créée dans le but de programmer la pensée dans une direction spécifique afin de provoquer une modification générale du comportement d'abord et des situations objectives ensuite.
Rédigée au présent de l'indicatif, elle implique directement et nommément la personne. Pratiquer une affirmation consiste à écrire d'abord et répéter ensuite une courte phrase débutant impérativement par "Moi X…". Par exemple la phrase "Je suis calme en toutes circonstances" est une suggestion, alors que "Moi Gérard je suis calme en toutes circonstances" est une affirmation. Au contraire de la suggestion, l'affirmation est toujours mise en œuvre par l'individu seul, même si le thème et la formulation en ont été définis par le thérapeute. Travaillées en cycles s'échelonnant généralement sur plusieurs semaines (voire plusieurs mois dans certains cas), les affirmations favorisent une modification comportementale et de ce point de vue sont un réel atout dans un plan général de développement personnel.
Les affirmations ne peuvent en aucun cas se suffire à elle-mêmes. Ainsi, même soutenu par une motivation inébranlable, nul ne peut espérer devenir un manager de premier ordre en se limitant à écrire d'innombrables fois : "Moi X... je sais parfaitement diriger mon équipe". Pour réaliser un objectif de cette nature (c'est-à-dire impliquant de multiples interactions avec des tiers), l'on doit au moins songer à ajouter les techniques d'entraînement à la parole, la résolution de conflits par l'assertivité et les procédures de communication interpersonnelle.
Extrait du livre "Le
développement personnel, c'est quoi ?" Gilles Prod'homme, InterEditions
2002
Pour des indications complètes sur des programmes d'affirmations, voir
le livre "Pensez positif" de Gilles Prod'homme.
n.f. Aspersion d'eau sur
une partie du corps.
Voir aussi : hydrothérapie.
Médecin français contemporain, fondateur de la chromatothérapie®.
Auteur de plusieurs livres :
"La Chromatothérapie et ses applications" avec la participation de Michèle Delmas et du Dr G. Spido (actuellement épuisé),
"Le guide thérapeutique des couleurs" avec Michèle Delmas, éditions Dangles,
"Chromatotherapie des points d'acupuncture", éditions C.E.R.E.C.,
"Oligo-éléments et couleurs" le guide pratique de la chromatotherapie, éditions Sully.
n.f. (de l'arabe al-kimiya). 1. Science occulte qui connut un grand développement du XIIe au XVIIIe siècle, recherche d'inspiration spirituelle, ésotérique, d'un remède universel (élixir, panacée, pierre philosophale) capable d'opérer une transmutation de l'être, de la matière (et, notamment, la transmutation en or des métaux vils). 2. Figuré. Suite complexe de réactions et de transformations.
Psychanalyste américain d'origine allemande (Budapest 1891 - New-York 1964), l'un des pionniers de la médecine psychosomatique.
n.f. (du grec allos, autre, et pathos, maladie). Médecine. Méthode de traitement qui emploie des médicaments produisant des effets contraires à ceux de la maladie à combattre, par opposition à l'homéopathie.
adj. (du latin alter, autre). Qui se propose de mettre en place des modes de production, des circuits de consommation jugés plus adaptés à l'individu que ceux de la société industrielle. Mouvement alternatif, librairie alternative, médecine alternative.
(Définition
partielle)
n.f. (du latin anima, souffle, vie). Principe de vie
et de pensée de l'homme. Union de l'âme
et du corps.
(nom japonais, calmer avec les mains). Art traditionnel japonais de l'acupression.
Voir aussi : massage assis.
Technique thérapeutique énergétique développée par Michel Larroche et basée sur l'auriculomédecine de Paul Nogier.
Technique psychothérapeutique, développée par Eric Berne dans les années 1950, issue de la psychanalyse classique.
Berne s'attache à la définition d'un certain nombre de transactions, c'est-à-dire de modes de relations entre les personnes. Le travail de Berne met en évidence trois aspects de la personnalité : le Moi enfant, le Moi parent et le Moi adulte. L'AT identifie des types de comportements en matière de communication puis en propose une modélisation, c'est-à-dire une interprétation globale donnant lieu à de multiples adaptations opérationnelles : développement personnel, amélioration des qualités relationnelles, management d'entreprise ou encore psychothérapies menées dans le cadre d'un travail entre patient et thérapeute.
Les applications de l'Analyse transactionnelle sont nombreuses. Dans la pratique, le sujet est amené à identifier ses scénarios de fonctionnement les plus courants. A partir de cette phase d'introspection, il peut ensuite comprendre en quoi ses modes de communication (avoués ou non) affectent ses relations avec autrui. L'Analyse transactionnelle est couramment employée par les praticiens spécialisés dans les thérapies de couple. Cette technique se situe à l'exacte frontière entre développement personnel, introspection psychologique, communication interpersonnelle et travail thérapeutique. Elle peut ainsi répondre à la fois aux personnes dont la demande est formulée en termes de développement personnel, souhaitant accroître leurs ressources intérieures, recevoir et se donner la permission d'exploiter toutes leurs possibilités, ainsi qu'aux personnes souffrant d'un dysfonctionnement dommageable de leur structure interne affectant leurs relations sur le plan tant individuel que social.
n.f. (du grec anamnêsis, souvenir). Médecine. Ensemble des renseignements que le médecin recueille en interrogeant un malade sur l'histoire de sa maladie.
Méthode de développement personnel basée sur une approche somatique, mise au point par Thérèse Bertherat, inspirée de la méthode Mézières.
voir aromatogramme.
n.m. et adj. Substance naturelle (produite surtout par les champignons inférieurs et par certaines bactéries) ou synthétique, ayant la propriété d'empêcher la croissance des micro-organismes ou de les détruires.
Technique de développement personnel mise au point par Carl Rogers.
Cette méthode permet au
patient d'être écouté en-deça de ses mots, dans sa réalité profonde où il se
sent entendu et compris, lui permettant de reconnaître ses sentiments enfouis et
de les accepter.
Cette thérapie met davantage l'accent sur l'élément vécu ici
et maintenant, sur l'aspect affectif d'une situation plutôt que sur l'aspect
intellectuel. Dans cette approche trois attitudes sont essentielles pour créer
un lien thérapeutique facilitateur : l'écoute active avec empathie, un
regard acceptant sur ce que vit le client et la congruence qui est l'écoute de
soi permettant d'entrer dans le monde du client sans se perdre soi-même. Le but
de cette approche n'est pas de régler des problèmes mais d'aider le patient à
atteindre une certaine forme de maturité qui lui permettra de faire face à une
situation de crise d'une manière adéquate.
n.f. Thérapeutique par les huiles essentielles végétales, sans doute mise au point par les Egyptiens au moment même où les Chinois développaient l'acupuncture. L'aromathérapie consiste en l'absorption orale, des inhalations ou des applications cutanées de ces huiles essentielles.
n.m. Le thérapeute qui fait usage des plantes médicinales peut être amené à prescrire l'analyse d'un prélèvement [milieu cutané (pus), milieu ORL (mucus), milieu vaginal, milieu urinaire, milieu intestinal (selles), milieu bronchique (crachat)] avec aromatogramme.
L'aromatogramme est une méthode de mesure in vitro du pouvoir anti-bactérien des huiles essentielles permettant d'observer le comportement d'un germe pathogène généralement identifié en face d'un certain nombre d'huiles essentielles sélectionnées pour leur pouvoir bactéricide. Le principe de l'aromatogramme est tout à fait identique à celui de l'antibiogramme, plus connu des médecins (utilisant des antibiotiques au lieu des huiles essentielles).
Trois types
d'aromatogrammes sont exploités : en milieu solide, en milieu liquide et en
milieux gazeux. La première méthode est la plus simple, adaptable et
reproductible : dans une boîte de Pétri, plusieurs petits disques de
papier-filtre imprégnés d'huiles essentielles différentes sont disposés à la
surface d'un milieu nutritif gélatineux où s'étaient développées les colonies
microbiennes à tester. Après un certain temps de latence à l'étuve à 37,5°C, on
constatera que le germe s'est développé partout sauf aux endroits où il y a un
antibiotique actif contre lui, et on peut mesurer en millimètres le diamètre du
halo d'inhibition. Cette zone claire montre la destruction totale des germes et
permet d'évaluer l'efficacité des huiles essentielles. L'absence de halo
d'inhibition indiquera l'inactivité de l'huile essentielle sur le germe. Il
suffit alors d'indiquer au thérapeute le nom des antibiotiques testés avec
succès afin qu'il prescrive au patient un remède parfaitement efficace contre la
bactérie en question.
Il faut préciser que l'aromatogramme ne servira au
thérapeute que si les huiles
essentielles utilisées par le laboratoire d'analyse sont 100% pures,
naturelles et intégrales, car leur action est de loin supérieure à celles issues
de la synthèse chimique.
Technique cherchant à déterminer les effets des odeurs sur les comportements humains.
Technique artistique (p.ex. danse, peinture, etc...) pratiquée dans un but thérapeutique ou de développement personnel.
n.f. Technique fondée sur l'observation des astres, qui cherche à déterminer leur influence sur les évènements terrestres, sur la destinée humaine.
n.f. Thérapeutique dérivée de l'acupuncture, qui consiste à traiter différentes affections par la piqûre de points déterminés du pavillon de l'oreille.
Activité psychothérapeutique que le patient peut commencer à pratiquer lui-même dès le début, d'abord avec l'aide du thérapeute, ensuite progressivement sous sa propre responsabilité.
Exemple : la Thérapie primaire de J. Konrad Stettbacher.
n.m. (du sanskrit avatãra, descente de Vishnu sur terre). Chacune des incarnations de Vishnu dans la religion indoue.
Nom donné à une technique de développement personnel visant à la prise de conscience de notre responsabilité de co-créateur dans toutes les expériences de notre vie.
adj. (du sanscrit ayu, vie, et veda, connaître). Relatif au Véda. Médecine ayur-védique.
La médecine ayur-védique est assurément la plus ancienne des médecines traditionnelles encore pratiquée dans le monde. Ce système de médecine sacrée date de l'Inde ancienne et a probablement influencé la plupart des premières médecines occidentales telles que l'homéopathie, la chromatothérapie, la radiesthésie. Pour les Indiens, l'homme est constitué des mêmes cinq éléments qui forment l'univers : la terre, l'eau, le feu, l'air et l'éther. Le traitement des maladies passe par la remise en équilibre des trois doshas - l'équivalent biologique des cinq éléments - Vatta, Pitta et Kapha, qui sont respectivement placés dans le bas, le milieu et le haut du corps.
Médecin, homéopathe, bactériologiste et chercheur pratiquant dans les années 1920. Il a identifié 38 plantes correspondant à autant d'états d'être négatifs dont l'homme peut souffrir. Préparées sous forme d'élixir floraux, ces préparations agissent sur les plans émotionnel, mental et physique sans posséder d'effets nocifs.
Avec John Grinder, créateur de la Programmation neurolinguistique (PNL) au début des années 1970.
Lire :
(1904-1980). Avec Paul Watzlawick il fonde dans les années 1950 l'école dite de Palo Alto (ville californienne). L'école de Palo Alto cherche à comprendre comment s'établissent et fonctionnent les relations entre individus et groupes d'individus. Cette école a formalisé plusieurs concepts majeurs en matière de communication (par exemple le schéma émetteur-récepteur-feedback) repris dans les méthodes de développement personnel (comme la Programmation neurolinguistique).
(1910-1970). Psychiatre et psychanalyste américain, fondateur de l'Analyse Transactionnelle (AT).
Examen médical complet d'une personne (mot anglais : check-up). Recommandation officielle : examen de santé.
Technique de diagnostic par la mesure précise des fréquences vocales, chaque fréquence étant associée à un organe ou une fonction, certaines fréquences étant absentes de la voix d'une personne malade.
n.f. (Danse de la
vie).
Technique de développement personnel basée
sur une approche somatique, visant par
l'intégration harmonieuse du corps et de l'esprit à l'expression des
potentialités de la vie par la danse, le chant, le contact et la communication
de groupe. La Biodanse utilise des exercices effectués en musique selon un
modèle théorique du rythme de la vie.
Technique thérapeutique de la catégorie des techniques du toucher. Véritable "psychothérapie pour le corps", elle permet de laisser se dérouler tout un développement réparateur et initiateur, ouvrant la mémoire du corps, nettoyant peu à peu les anciens traumas et laissant l'énergie de plaisir et de vie (libido) circuler librement.
Technique de diagnostic par la mesure des courants électromagnétiques du corps.
adj. Relatif à la bioénergie.
n.f. Méthode de développement personnel base sur la relaxologie, inspirée des théories de Wilhelm Reich et visant à restaurer l'équilibre psychosomatique par la libération des flux énergétiques (libido, etc.).
Le docteur Alexander Lowen définit la bioénergie comme étant une "étude de la personnalité humaine au niveau des processus énergétiques de l'organisme". Dépassant le cadre psychothérapeutique basé sur le seul aspect analytique, Alexander Lowen intègre une dimension supplémentaire : l'énergie vitale. Toute l'action thérapeutique a pour but d'harmoniser ce qu'il appelle l'orgone (énergie vitale fondamentale, probablement l'équivalent du Chi ou du Ki des chinois, du prana des hindous) et la recherche d'un équilibre corporel (travail sur les tensions et blocages musculaires, la respiration…). Alexander Lowen s'est intéressé aux philosophies orientales et a notamment étudié les centres d'énergie du corps humain (chakras).
n.f. Ensemble des problèmes posés par la responsabilité morale des médecins et des biologistes dans leurs recherches, dans les applications de celles-ci. Synonyme : éthique médicale.
Méthode de développement personnel basée
sur une approche somatique.
Expériences
sur la descente en état de relaxation alpha à l'aide d'instruments
électroniques.
n.f. (du grec bios, vie, et logos, science). Science de la vie et, plus spécialement, étude du cycle reproductif des espèces vivantes.
(Définition
partielle)
adj. 1.
Relatif à la biologie.
2. Sans engrais ni
pesticides chimiques.
n.f. Prélèvement d'un fragment de tissu sur un être vivant en vue de son examen histologique.
n.f. Méthode thérapeutique fondée sur l'emploi d'organismes vivants (ferments lactiques, levures, certains microbres) ou de substances prélevées sur des organismes vivants (hormones, extraits d'organes ou de tissus). Par opposition à la chimiothérapie, où l'on utilise des substances de synthèse.
Noms sous lesquels on désigne le fondateur du bouddhisme, Gautama, personnage historique, fils du chef du clan des Sâkya, qui prêcha la doctrine bouddhiste après avoir reçu l'illumination (v. 525 av. J.-C.). Sa prédication commença par le Sermon de Bénarès et se poursuivit pendant 35 ans à travers l'Inde du Nord-Est.
n.m. Religion et philosophie orientale (Inde, Chine, Japon, etc.), fondée par le Bouddha (Sâkyamuni).
La doctrine bouddhiste se veut une réponse à la douleur, identifiée avec l'existence elle-même. Pour sortir du cycle des naissances et des morts, c'est-à-dire atteindre le nirvana, il faut commencer par se libérer de la cause de la souffrance, c'est-à-dire du désir, lié intimement à la vie. Il existe deux grand courants bouddhistes : celui du Petit Véhicule (hinayana) et celui du Grand Véhicule (mahayana).
Technique du toucher développée par Rudolf Breuss, autrichien (1899-1990).
Le "massage de Breuss"
est une thérapie
manuelle très douce, utilisant une huile de millepertuis préparée spécialement à
cet effet, visant à soulager les tensions nerveuses (dues au stress, à l’anxiété…)
localisées au niveau de la colonne vertébrale.
Le relâchement de ces tensions
permet par exemple le rétablissement de vertèbres déplacées, le retour à une
posture correcte, la correction de la "jambe courte" (due à un déséquilibre des
hanches), le soulagement de nombre de douleurs dorsales et de la nuque dès la
première séance. Selon les cas, 2 à 3 séances peuvent être nécessaires.
Par
son action relaxante, c'est une très bonne pratique préparatoire à un travail
plus approfondi sur la colonne vertébrale et, à ce titre, une excellente
technique complémentaire facilitant le travail des thérapeutes manuels
travaillant sur la colonne vertébrale et les vertèbres. Elle est souvent
associée à la méthode Dorn.
L’apprentissage de cette technique requiert plus
une certaine "sensibilité manuelle" que des connaissances intellectuelles, et
peut être apprise lors d’un séminaire de week-end.
n.m. (de l'anglais)
Syndrome particulier lié
au stress. Il résulte
essentiellement en une accumulation de facteurs stressants sur une longue
période de temps, et est caractérisé par une fatigue chronique de l'individu qui
investit son temps dans son activité professionnelle de manière exagérée au
détriment de sa famille et d'activités de loisir.
Il s'agit non pas d'une
fatigue normale résultant d'une longue journée de travail ou d'une activité
intense et disparaissant généralement après une période suffisante de
récupération, mais d'un état d'épuisement et de lassitute qui subsiste même
après un repos prolongé.
La dépression
nerveuse, causée par un stress important et répétitif, est une manifestation
grave du syndrome du "burnout". Elle constitue un changement fondamental, une
rupture dans l'état psychique qui se
caractérise par une tristesse pathologique, un
ralentissement ou une inhibition psychomotrice, de l'anxiété et des angoisses,
des troubles du caractère, certains troubles physiques (maladie des reins,
troubles cardio-vasculaires, affections inflammatoires, maladies nerveuses et
mentales, gastrites, dysfonctionnements biliaires, accélération du transit
intestinal, diarrhées, ulcères, affections cutanées, douleurs musculaires,
migraines, affaiblissement du système immunitaire favorisant l'évolution des
maladies infectieuses et le développement des cancers...) ainsi que des désirs
marqués de suicide.
Technique psychothérapeutique utilisant des techniques spécifiques d'inspiration analytiques, verbales et non verbales, visant à l'individuation.
voir channeling.
n.f. Étude et classification des types de caractère.
Neuropsychiatre-neurophysiologue colombien, professeur à la Faculté de médecine de Barcelone, fondateur en 1960 de la sophrologie, l'une des principales techniques de développement personnel.
n.m. (du sanskrit cakra, roue). Tradition yogique. Organe de transmutation d'énergie de l'anatomie subtile des êtres vivants. Système de chakras : système de régulation du flux d'énergie de et entre les anatomies subtiles des êtres vivants.
n.m. (mot toungouse). Prêtre magicien de certaines religions d'Asie septentrionale, d'Amérique du Nord, etc., qui communique avec les esprits en utilisant les techniques de l'extase et de la transe.
n.m. Ensemble des pratiques magiques du chaman.
(de l'anglais, canal). Terme moderne désignant un médium.
(de l'anglais, canal). Littéralement : canalisation. Action de transmettre des messages ou des énergies provenants de plans spirituels, d'entités désincarnées. La canalisation peut être verbale ou gestuelle (écriture, dessin automatique).
n.m. (du chinois). Médecine traditionnelle chinoise. Energie interne présentée comme une émanation du souffle originel. Energie vitale venue du ciel et de notre environnement terrestre reliant les différentes fonctions du corps par un système de méridiens. Le chi répond à la théorie du Yin et du Yang, système binaire de l'alternance et de la complémentarité de l'univers.
Voir Qi Gong.
n.f. (du grec kheir, main, et manteia, divination). Procédé de divination fondé sur l'étude de la main (forme, lignes, etc.).
n.m. Personne qui exerce la chiropractie. Recommandation officielle : chiropraticien.
n.f. (du grec kheir, main, et praktikos, mis en action). Traitement par manipulations des vertèbres.
n.f. (du grec khrôma, couleur, et therapeia, soin).
Méthode thérapeutique
développée par le Dr
Christian Agrapart utilisant les couleurs soit par émission de lumière
colorée (chromatothérapie lumineuse) soit par l'utilisation de pommades, potions
ou granules homéopathiques (chromatothérapie moléculaire).
La chromatothérapie trouve ses applications en traumatologie (algies secondaires à des traumatismes, traitement des séquelles de traumatisme crânien), amélioration de la mémoire, des troubles de l'attention, de l'angoisse et du fond dépressif, en rhumatologie, en dermatologie (zonas, herpès, cicatrices de brûlures ou post-chirurgicales), et peut aussi être utilisée pour le traitement d'insolation ou d'état de choc.
La lumière artificielle peut par exemple traiter la dépression nerveuse : la stimulation oculaire favorisant les sécrétions hormonales et la production de neuromédiateurs au cerveau, par le biais des méridiens énergétiques d'acupuncture. De nombreuses autres affections peuvent voir leur guérison facilitée : calculs reinaux, constipation, ulcères, brûlures, paralysies...
Technique thérapeutique consistant à appliquer des faisceaux de lumière colorée sur les point d'acupuncture, le but étant de libérer les blocages entravant la circulation du Chi.
n.f. Technique thérapeutique utilisant de la lumière polarisée traversant des filtres en verre de couleurs et appliquée sur le corps selon un protocole strict basé sur un bilan des champs électro-magnétiques effectué auparavant avec une antenne de Lecher.
(Mot anglais). Technique de développement personnel appliquée à l'entreprise et, plus récemment, à l'individu (coaching personnel).
Pour une large part, le coaching s'apparente à la psychothérapie cognitivo-comportementale. On y a recours pour régler un problème ponctuel ou pour apprendre à "ajuster son attitude" face à telle ou telle situation difficile à gérer. Le coaching s'inspire directement des méthodes d'entraînement et de motivation réservées aux sportifs de haut niveau pour les transposer dans le monde des affaires et du management.
John Whitmore est l'un des pionniers du coaching, notamment en Europe. Cette technique connaît depuis le début des années 1990 une fulgurante ascension. La finalité recherchée est l'amélioration continue des performances professionnelles et personnelles d'un individu, sans pour cela l'initier aux arcanes du marathon ou du saut à l'élastique. A l'inverse des consultants en management, l'entraîneur ou "coach" ne délivre aucune préconisation sur ce que le manager doit faire ou non dans la pratique de son métier. Ni gourou, ni conseiller en stratégie, le coach se limite à guider son client dans ses choix, maintenir sa motivation professionnelle intacte et tirer le meilleur parti de son potentiel personnel. Initialement réservé aux seuls dirigeants de haut niveau, le coaching aborde actuellement une nouvelle phase de son expansion : encadrement, professions libérales, milieu médiatique, voire artistique.
Quelques exemples courant d'utilisation de cette méthode par les dirigeants : se forger une opinion la plus objective possible à propos d'un recrutement délicat, préparer une prise de décision importante, évaluer ses atouts et faiblesses, préparer rapidement une prise de parole en public... Le coach aidera son client à structurer son argumentation, surmonter son trac, anticiper les questions gênantes, etc.
Technique de développement personnel basée sur une approche somatique, développée par Claude Coldy à partir de concepts ostéopatiques et d'éléments de la biologie du comportement. Cette technique a pour vocation de favoriser l'épanouissement et l'expression de soi par la pratique consciente du mouvement, celui-ci étant compris comme expression de la relation à soi et au monde. La Danse Sensible nous fait revivre le chemin de la verticalisation de L'Homme dans l'avènement de son évolution. Une rencontre symbolique et réelle avec les 4 éléments a lieu, à l'écoute des sensations et de l'état qui nait par l'éveil de tous nos sens.
n.f. (du latin depressio, enfoncement). Etat pathologique de souffrance marqué par un abaissement du sentiment de valeur personnelle, par du pessimisme et par une inappétence face à la vie.
Synonymes : développement de soi, épanouissement de soi, croissance personnelle, transformation de soi, méthodes ou techniques de mieux-être, accroissement du potentiel humain, etc...
Le "développement personnel" est un courant de pensée issu de multiples influences, théories, approches expérimentales et thérapeutiques, principalement des travaux menés aux Etats-Unis après la Deuxième Guerre mondiale par des spécialistes des questions psychologiques, psychothérapeutiques et thérapeutiques tels qu'Abraham Maslow, Carl Rogers, Gregory Bateson, Richard Bandler, John Grinder, Eric Berne, Alfonso Caycedo. Tirant plusieurs de ses principes essentiels de la psychologie et de la psychanalyse, il est une branche des sciences humaines sans s'être toutefois constitué en discipline scientifique.
Les techniques de développement personnel visent à produire des modifications comportementales et cognitives précises ainsi qu'à optimiser le potentiel d'un individu. Elles sont utiles pour apprendre à se relaxer, mieux communiquer, améliorer ses capacités intellectuelles, sa mémoire, réconcilier le corps et l'esprit, et jouent un rôle important dans le cadre d'une action psychothérapeutique conduite par un psychothérapeute professionnel. Ces techniques s'adressent en priorité à des sujets "normaux" (socialisation, équilibre psycho-affectif général, facultés intellectuelles, conceptualisation, aptitude à communiquer), et ne peuvent être mises en œuvre avec profit dans le traitement de symptômes pathologiques (névroses, troubles obsessionnels et compulsifs et, a fortiori, psychoses).
Bien que psychothérapie et développement personnel aient des objectifs communs (conduire l'individu à davantage d'autonomie et de mieux-être), le développement personnel n'est pas à proprement parler une psychothérapie, il en constitue l'un des aspects. Les psychiatres et les psychothérapeutes font ainsi appel aux techniques de développement personnel -un outil parmi d'autres de leur panoplie psychothérapeutique- dans le cadre d'une psychothérapie suivie et générale. Mais tous les spécialistes en développement personnel ne sont pas forcément des professionnels de la santé mentale : leur cadre thérapeutique diffère de celui des psychiatres et psychothérapeutes : ils se limitent le plus souvent à l'exercice d'une technique dont ils se font les promoteurs, et se proposent uniquement d'aider les sujets moyennement équilibrés à optimiser leur potentiel intérieur au travers d'une panoplie conséquente : images mentales, visualisations, exercices de relaxation, affirmations et pensées positives, utilisation de supports matériels tels que cristaux, fleurs, plantes, amulettes, appareils électriques pour entrer en état alpha, régimes alimentaires. Les interventions de ces praticiens d'appuient sur trois outils principaux qui sont la relaxation, la suggestion et la visualisation. A l'instar des thérapies comportementales, l'objectif affiché est d'obtenir un résultat lié à un problème ponctuel, par exemple apprendre à surmonter le trac en public, mieux gérer son stress, vivre des relations équilibrées en milieu professionnel. L'action de ces spécialistes est souvent très profitable aux personnes simplement désireuses d'accroître leur potentiel, mais est inopérante -voire contre-productive- dans le cas de personnes atteintes de troubles psychotiques. Le meilleur spécialiste en développement personnel ne peut pas se substituer à l'action du psychothérapeute (psychanalyste, psychologue, psychiatre) et ne saurait prétendre intervenir sur des pathologies lourdes.
Certains auteurs de techniques de développement personnel (mais pas tous) ont été influencés par la mouvance New Age (comme Leonard Orr dans le rebirth), les philosophies orientales telles que le Yoga, le Zen, le Bouddhisme (comme Alfonso Caycedo, Alexander Lowen, Friedrich Perls, Abraham Maslow), ou fusionnent psychologie et religion (Edward L. Kramer, Mary Sterling, Joseph Murphy, Dale Carnegie, Paul-Clément Jagot, John Pepper, Sondra Ray, Phil Laut, Jim Leonard, Louise L. Hay, Scott Peck, René Sidelsky, Elwood Chapman, Jacques Salomé, Barbara J. Braham, Anthony Robbins, Paolo Coelho).
Les techniques de développement personnel peuvent être basées :
Sur la psychologie
et/ou la psychanalyse : Programmation
neurolinguistique, Analyse
Transactionnelle, Ennéagramme,
Sur la relaxologie :
Sophrologie, Bioénergie, Hypnose
éricksonienne, Training autogène,
Méthode Vittoz,
relaxation progressive de Jacobson, mind control, Eutonie,
Sur une approche
somatique : Rolfing, méthode
Feldenkrais, Intégration
posturale, Biofeedback, gymnastique
holistique, méthode François
Mézières, Anti-gymnastique,
ou encore sur une approche somatique se rattachant à un contexte philosophique
spécifique : Taï chi
chuan, Qi gong,
Shintaïdo.
Lire : "Le développement personnel, c'est quoi ?" Gilles Prod'homme, InterEditions 2002.
n.m. (du grec diagnôsis, connaissance). 1. Identification d'une maladie par ses symptômes. 2. Jugement porté sur une situation, sur un état.
adj. Médecine. Signes diagnostiques, qui, caractéristiques d'une maladie, permettent d'en faire le diagnostic.
Technique de développement personnel consistant à instaurer un dialogue entre nos différentes subpersonnalités, comme si chacunes d'entre elles était un être intérieur distinct possédant ses propres idées et sentiments.
n.f. (du grec diaita, genre de vie). 1. Abstention momentanée, totale ou partielle, d'aliments, pour raison de santé. 2. Médecine. Régime à base de certains aliments dans un but hygiénique ou thérapeutique.
n.f. Science des régimes alimentaires, fondée sur l'étude de la valeur nutritive des aliments.
Voir Acupressure.
(Définition
partielle)
n.f. (du latin doctrina). Ensemble des croyances, des
opinions ou des principes d'une religion, d'une école
littéraire, artistique ou philosophique, d'un
système politique, économique, etc.
n.m. Technique du toucher qui, par des mouvements doux, lents et circulaires, stimule la circulation lymphatique.
Méthode de développement personnel visant à construire les relations humaines dans l'écoute et le respect de soi et de l'autre, dans un juste partage des responsabilités et sans rapports de force. La Dynarsys® porte sur le troisième niveau de la relation, la dynamique de la communication, les jeux de pouvoirs relationnels et le centrage émotionnel.
n.f. Démarche visant à améliorer la qualité de vie de l'être humain, incluant la bioénergétique, l'éducation, la géobiologie, la bio-construction et l'écologie dans une dynamique de croissance évolutive.
n.f. (de l'allemand Ökologie, du grec oikos, maison, et logos, science). Science qui étudie les relations des êtres vivants entre eux et avec leur milieu.
n.m. Courant de pensée, mouvement tendant au respect des équilibres naturels, à la protection de l'environnement contre les nuisances de la société industrielle.
Issue de la tradition chamanique toltèque,
cette pratique d'art-thérapie utilise
les outils symboliques de la guérison chamanique
ancestrale, tels que la connaissance de la Roue de Médecine, de ses propres
alliés intérieurs, ainsi que l'approfondissement de notre conscience
d'interdépendance au sein de l'Univers.
L'écothérapeute est formé dans un
contexte expérentiel d'initiation personnelle par la psychothérapeute
Maud Séjournant. En fin de formation, l'écothérapeute développe un modèle
d'intervention qui lui est spécifique : sa médecine personelle.
(Définition
partielle)
n.m. (de l'arabe al-iksir, essence). Médicament liquide,
formé d'une ou plusieurs substances dissoutes dans de l'alcool.
Préparations faites à partir de fleurs sauvages selon des règles établies par le Dr Edward Bach (plantes et fleurs cueillies le matin avec la rosée, placées dans des coupes d'eau, dynamisées par une exposition ou infusion solaire...) destinées à soigner les états psychologiques. Les 37 premiers élixirs floraux du Dr Bach ont été créés vers 1930; mais depuis les années 1970-1980, des centaines d'autres élixirs sont fabriqués à partir d'autres fleurs. Synonyme. Fleurs de Bach.
adj. (du grec empeirikos). Qui ne s'appuie que sur l'expérience, l'observation. Procédé empirique.
Technique du toucher. Massage mécanique et défibrosant du tissu conjonctif. Cette technique utilise le "palper-rouler-aspirer" et permet de ré-instaurer une fonction en travaillant à distance sur des zones tissulaires bloquées et congestionnées.
(Définition très
partielle)
n.f. (du grec energeia, force en action).
Psychanalyse.
Énergie psychique : libido.
Le concept oriental d'énergie, ou d'énergie vitale (voir Chi) est très différent du concept occidental.
(Du grec ennéa, neuf, et gramma, figure, littéralement "diagramme à neuf parties".
Technique de développement personnel basée sur la psychologie, l'Ennéagramme est fondé en 1971 par deux sud-américains, Oscar Ichazo et Claudio Naranjo. Développant un discours général sur la personnalité humaine et les moyens d'en accroître les potentialités, l'Ennéagramme décrit 9 profils de personnalités dont il convient de dégager les dynamiques et où chacun doit apprendre à découvrir ses dominantes et à en tirer le meilleur parti.
Dans ses principes, l'ennéagramme insiste sur deux idées fondamentales :
Il n'existe pas en
soi de "bonne" ni de "mauvaise" personnalité, toutes présentent leurs avantages
et inconvénients, comme les deux côtés de la médaille, le développement
personnel passant par une véritable stratégie de gestion des ressources
psychologiques spécifiques à chaque type.
La compréhension de
l'ennéagramme est indissociable d'une théorie psychologique selon laquelle
l'homme est doté d'une intelligence tridimensionnelle fonctionnant à partir de
trois centres : instinctif, émotionnel, mental.
Chacun a un centre de prédilection à partir duquel il juge de ses expériences et construit son interprétation de la réalité. L'objectif est d'apprendre à harmoniser les différents centres tout en utilisant au mieux les qualités de son centre de prédilection. Dans une optique de développement personnel, l'ennéagramme permet de découvrir ses propres lignes de forces comportementales, de les réformer s'il y a lieu tout en apprenant à mieux comprendre le fonctionnement psychologique d'autrui. Pour cette raison, cette technique est beaucoup appliquée dans les entreprises à la constitution d'équipes de travail autour de projets communs. Les typologies psychologiques doivent néanmoins être utilisées avec circonspection, leur intérêt ayant essentiellement valeur d'indication.
Approche
psycho-corporelle, dérivée de l'hydrothérapie,
utilisée à des fins thérapeutiques pour
des patients présentant des décompensations psychiatriques sévères
et/ou invalidantes.
Il s'agit d'envelopper le patient dans des draps et des
linges humides et glacés qui se réchauffent rapidement par la chaleur de son
corps et procurent ensuite un sentiment de bien-être au moins équivalent à un
bain chaud. Une séance dure 45 à 60 minutes. Les soignants (habituellement deux
personnes), demeurent aux côtés du patient.
Les objectifs sont : la
contention (soutien intensif en vue d'une réunification psycho-corporelle dans
les cas de désorganisation somato-psychique grave), la relaxation (qui peut
être visée dans un deuxième temps et ne s'obtient que progressivement), l'aide
au réinvestissement corporel et la réorganisation psychosomatique.
(1901-1980). Psychiatre et psychologue américain, fondateur de la méthode d'Hypnose éricksonienne et pionnier des thérapies brèves.
Lire : "Un thérapeute hors du commun", Milton H. Erickson, éditions Haley Jay.
(Définition
partielle)
n.m. (du latin spiritus). I. 1. Principe immatériel vital,
substance incorporelle; âme
(par opposition à corps).
2. Être incorporel ou
imaginaire (revenant, fantôme, âme d'un mort...). II. 1. Principe de la pensée;
activité intellectuelle, intelligence. Avoir l'esprit vif. 2. Manière de penser, comportement,
intention définie. Esprit d'invention,
d'entreprise.
adj. (du grec êthikos, moral). Qui concerne les principes de la morale.
n.f. 1. Partie de la philosophie qui étudie les fondements de la morale. 2. Ensemble de règles de conduite. 3. Éthique médicale : bioéthique.
Méthode thérapeutique manuelle fondée en France en 1963 par Christian Trédaniel destinée à restaurer les équilibres des structures corporelles par des techniques manuelles articulaires, vertébrales, crâniennes, organiques et circulatoires.
n.f. (du grec eu, harmonie et ruthmos, rythme). 1. Combinaison harmonieuse des proportions, des lignes, des couleurs, des sons. 2. Médecine. Parfaite régularité du pouls.
(du grec eu, harmonie, et tonos, tension). Technique de développement personnel basée sur la relaxologie, mise au point dans les années 1930 par la danseuse Gerda Alexander.
L'eutonie est "une tonicité harmonieusement équilibrée et adaptée à la situation". Gerda Alexander explique : "Le tonus conditionne notre posture et rend l'ensemble de la musculature prêt à répondre aux multiples sollicitations de la vie. C'est dire combien il est important d'en acquérir la plus grande maîtrise possible, car de celui-ci dépend tout le comportement."
Fondée sur l'observation des mouvements corporels, la méthode rappelle les exercices de gestion du stress musculaire de Jacobson (Relaxation progressive de Jacobson).
(Définition
partielle).
n.f. (du grec extasis, égarement d'esprit). État
d'une personne qui se trouve comme transportée hors du monde sensible par
l'intensité d'un sentiment mystique.
Qui dit extase dit ravissement, transport dans un monde imaginaire, lien à Dieu, être "hors" de soi. Et si -c'est une simple hypothèse- c'était le contraire ? et si on y rentrait plutôt ? Entrer en soi, ne pas fuir dans l'imaginaire, mais entrer dans la relation avec le Réel. Contacter ses propres sensations, exister dans le vécu intense de la réalité et de ce qu'elle a à nous dire. Et si Dieu -c'est encore une hypothèse- n'est pas dehors mais bien dans ce ravissement intérieur "d'être saisi par la beauté d'une rose". Et si -ultime hypothèse- l'Amour était cet unique lien manquant entre moi et le monde, entre moi et le sacré ?
(Extrait de "Transes et rituels dans la thérapie")
n.m. (mot latin, bande). Anatomie. Formation aponévrotique (tissu conjonctif) qui recouvre des muscles ou des organes.
n.f. Technique du toucher traitant les lésions par la mobilisation du fascia.
Méthode de développement personnel basée
sur une approche somatique.
Travail
approfondi sur les mouvements corporels et la modification des états de
conscience.
n.m. (du chinois, littéralement vent et eau). Doctrine chinoise de l'habitat examinant la relation entre l'être humain et son milieu professionnel et domestique, basé sur le concept du Yin et du Yang, du Chi, ainsi que de l'interaction des cinq éléments (eau, bois, feu, métal, terre).
A Hong-Kong, 80% des constructions obéissent aux principes de Feng Shui. En France, la pyramide du Louvre, conçue par Pei, s'inspire elle aussi de cette doctrine.
Voir élixirs floraux du Dr Bach.
Technique psychothérapeutique
mise au point par Eugène Gendlin, élève et collaborateur de Carl Rogers.
Il
s'agit d'une approche qui permet de tourner son attention vers son monde
intérieur de manière à percevoir comment notre organisme réagit dans certaines
situations. Ce procédé conduit à des changements profonds dans sa manière
d'envisager la réalité, de penser et d'agir. Il permet, par un voyage au centre
de soi, de devenir son propre thérapeute, de découvrir
des ressources, de guérir certains blocages entrainant parfois des maladies ou
des situations répétitives aliénantes.
Médecin autrichien (1856-1939). Fondateur de la psychanalyse, Freud pense qu'à l'origine des troubles névrotiques se trouvent des désirs oubliés en rapport avec le complexe d'Œdipe et inconciliables avec les autres désirs ou avec la morale. Ces désirs refoulés continuent à exister dans l'inconscient, mais ne peuvent faire irruption dans la conscience qu'à condition d'être défigurés. C'est ainsi que, outre les symptômes névrotiques, se forment les rêves et les actes manqués (l'Interprétation des rêves, 1900; Trois Essais sur la théorie de la sexualité, 1905; Totem et tabou, 1912). A partir de 1920, avec la publication d'Au-delà du principe de plaisir, Freud oppose pulsion de vie et pulsion de mort et propose un nouveau modèle de l'appareil psychique : le moi, le ça et le surmoi. Il se consacre davantage à partir de cette époque aux grand problèmes de la civilisation (l'Avenir d'une illusion, 1927; Malaise dans la civilisation, 1930; Moïse et le monothéisme, 1939). En 1910, il a fondé l'Association psychanalytique internationale.
voir psycho-généalogie.
n.f. Technique ayant pour but d'analyser les influences cosmo-telluriques d'un lieu et s'attachant à le rendre énergétiquement équilibré afin de favoriser la santé et l'épanouissement des êtres qui y vivent.
Voir aussi : Feng Shui.
(Mot allemand signifiant forme)
n.f. Technique psychothérapeutique élaborée par Friedrich Perls, au début des années 1940 aux États-Unis d'Amérique, basée sur la psychologie humaniste. Cette technique veut appréhender l'homme dans sa globalité et cherche à "rendre l'individu à sa totalité". Elle a pour objet de mobiliser les ressources de l'individu de manière à rendre conscientes toutes ses contradictions et à lui permettre de les réduire lui-même.
n.f. (du grec graphein, écrire, et logos, science). Technique de l'interprétation de l'écriture considérée comme une expression de la personnalité.
Avec Richard Bandler, créateur de la Programmation neurolinguistique (PNL) au début des années 1970.
Lire : "Les secrets de la communication", Richard Bandler et John Grinder, éditions Le Jour.
n.f. (de guérir, du francique warjan, protéger) Suppression, disparition d'un mal physique ou psychique, au moyen de dons mystérieux ou à l'aide de procédés empiriques.
Méthode de développement spirituel conçue par Daniel Maurin, dont voici un extrait de son livre "Guérir ses blessures intérieures", porte de la liberté, de la paix et de la joie, paru aux éditions Jouvence.
Une blessure intérieure
touche le psychisme, provoque un mal être souvent profond et durable, mais le
spirituel n'est jamais atteint; il ne peut être ni blessé ni "blessable". C'est
par cette seule voie que tout devient possible. La clef fondamentale de la
guérison intérieure, c'est la rencontre par la voie spirituelle avec cette
blessure qu'il faut déraciner, déloger complètement de notre mémoire cellulaire,
pour en être libéré définitivement, selon un protocole précis.
Ce qui créé
toute cette "libération" quasi instantanée, ces résultats que tout le monde peut
observer, c'est une seule chose : l'Ouverture totale du cœur et cette ouverture
crée la détente, la confiance, et le lâcher prise indispensables. Dans cette
thérapie il n'est pas nécessaire de connaître la cause de ses blessures
intérieures. Problèmes traités : cassures affectives, phobies, difficultés de
vie, deuils, angoisses, réconciliation avec soi et les autres, etc…
Méthode de développement personnel basée sur une approche somatique, élaborée par Lili Ehrenfried.
Médecin allemand (1755-1843). Fondateur de la doctrine homéopathique accueillie avec hostilité en Allemagne, il s'installa à Paris en 1835 où il connut le succès.
n.f. Technique du toucher (toucher haptonomique) induisant une détente complète de la femme enceinte. Cet état permet à la mère et au père d'entrer en communication avec leur bébé grâce à l'imposition des mains et leurs déplacements sur le ventre de la mère. Le bébé va reconnaître les caresses de ses parents et se déplacer en suivant le mouvement de leurs mains.
n.f. Technique de développement personnel visant à rétablir le flux harmonieux des énergies vitales de l'être humain.
n.m. 1. Caractère de ce qui est hermétique, difficile à comprendre. 2. Doctrine ésotérique fondée sur des écrits de l'époque gréco-romaine attribués à l'inspiration du dieu Hermès Trismégiste. Doctrine occulte des alchimistes, au Moyen-Âge et à la Renaissance.
n.m. Religion répandue surtout en Inde, dont la base philosophique est la thèse de l'identité du soi individuel au soi universel ou absolu.
L'hindouisme est issu de la religion des envahisseurs aryens. Son fondement théorique réside dans des textes (Veda, Upanisad) qui définissent un ensemble de croyances commun au brahmanisme et au bouddhisme (délivrance du cycle des renaissances, yoga). Il s'en distingue surtout par la croyance en l'existence d'un principe universel (atman-brahman) et par la foi en un panthéon qui lui est subordonné (Indra, Brahmâ, Vishnu, Shiva), ainsi que par une organisation sociale spécifique, le système des castes. L'hindouisme est subdivisé en différentes tendances (vishnouisme, sivaïsme, tantrisme) et a donné naissance à de nombreuses sectes.
Médecin grec (env. 460-377 av. J.-C.). Le plus grand médecin de l'Antiquité; son système repose sur l'altération des humeurs de l'organisme. Son éthique est à l'origine du serment que prêtent les médecins (serment d'Hippocrate).
n.f. (du grec histos, tissu, et logos, science). Partie de l'anatomie qui étudie la formation, l'évolution et la composition des tissus des êtres vivants.
adj. Thérapie holistique : thérapie susceptible d'affecter toutes les dimensions de l'humain (physique, mentale, spirituelle).
n.f. (du grec homoios, semblable, et pathos, maladie). Méthode thérapeutique créée par le médecin allemand Hahnemann, qui consiste à traiter un malade à l'aide de doses infinitésimales de substances qui provoqueraient chez l'homme sain des troubles semblables à ceux que présente le malade. Contraire : allopathie.
adj. Relatif à l'homéopathie. Dose homéopathique, très faible.
n.f. (Huile : du latin oleum; Essentiel : du latin essentia, de esse, être). Huile volatile obtenue par distillation de substances aromatiques d'origine végétale.
Les huiles essentielles destinées à un usage thérapeutique doivent être garanties "100% pures et naturelles", issues de cultures biologiques contrôlées, ou sauvages, car elles pénètrent dans l'organisme, même en usage externe, à travers la peau. Eviter absolument les produits dilués et de synthèse qui remplacent sur le marché les productions naturelles, souvent à moindre coût. Différentes parties des végétaux peuvent être distillées afin d'obtenir une huile essentielle : racines, feuilles, fleurs, résines, branches, écorces. Il existe quatre procédés de traitement des matières premières aromatiques : la distillation à la vapeur d'eau (la plus répandue), l'expression mécanique (pour les écorces d'agrumes), l'enfleurage (pour les fleurs fragiles), et l'extraction. En règle générale, les huiles essentielles obtenues par distillation à la vapeur d'eau et par expression mécanique satisfont à l'appellation d'huile essentielle aromatique à usage thérapeutique. L'enfleurage et l'extraction donnent plutôt des essences destinées à l'industrie de la parfumerie (concrètes, absolues), car elles gardent des traces des produits chimiques utilisés.
Les huiles essentielles sont les seules alternatives naturelles aux antibiotiques.
Voir aussi : aromathérapie.
n.f. 1. Ensemble des thérapeutiques mettant à profit les propriétés physiques ou chimiques de l'eau. 2. Traitement par les bains, les affusions ou les douches.
Les Romains ont construit un véritable savoir scientifique de l'art du bain. Leurs thermes étaient autant des établissements de détente que des centres de santé. Quand on parle d'hydrothérapie, on pense surtout aux bains froids ou chauds. L'homme étant constitué d'environ 75% d'eau, il est possible que les propriétés de l'eau agissent ainsi sur ses fonctions internes. Selon l'un des fondements de l'homéopathie, l'eau garde des traces, même infinitésimales, des substances avec lesquelles elle a été en contact. la mémoire de l'eau. Mais l'hydrothérapie englobe aussi l'ingestion, dont les qualités spécifiques agissent sur certaines affections. Pour les hydrothérapeutes, augmenter ou diminuer la quantité d'eau bue chaque jour peut prévenir et guérir nombre de maladies : taux élevé de cholestérol, allergies, douleurs musculaires.
L'hydrothérapie Kneipp se compose de plus d'une centaine de mesures aux effets les plus divers. Sebastian Kneipp utilisait des méthodes relativement simples (nager sur place, marcher dans la rosée, bains de bras et eau froide) surtout pour obtenir une bonne résistance corporelle générale. L'effet n'est pas seulement cutané, comme on le pensait à l'origine, mais se révèle bien plus profond puisque capable d'influencer positivement le système immunitaire. C'est ce qui explique par exemple la guérison de la tuberculose pulmonaire dont souffrait lui-même Kneipp.
n.f. (du grec hupnoûn, endormir). 1. État de sommeil artificiel provoqué par suggestion. 2. Technique de suggestion propre à provoquer cet état; utilisation de cette technique (notamment à des fins thérapeutiques).
Voir aussi : hypnose ericksonienne, suggestion.
Méthode de développement personnel basée sur la relaxologie, créée par Milton H. Erickson.
Toutes les techniques d'hypnose font intervenir à un moment déterminé de leur processus la mise en état de relaxation et de réceptivité du sujet. La méthode se veut pragmatique et fondée sur la qualité des échanges interpersonnels entre thérapeute et patient.
Milton H. Erickson a considérablement élargi l'acception du terme "hypnose"; selon lui, le phénomène hypnotique débute lorsque nous nous coupons de l'environnement extérieur pour plonger dans notre conscience interne. Par exemple, lorsque nous nous abandonnons à la rêverie et à l'imaginaire. L'action du thérapeute vise à induire une transe légère chez le patient afin de lui permettre de contacter les couches profondes de sa psyché. Selon Erickson, accéder à l'inconscient est le moyen de puiser dans un extraordinaire "réservoir de ressources" comme source de créativité et donc de changement. L'hypnose éricksonienne dépasse donc le cadre de l'hypnopédie, c'est-à-dire la transformation de la conscience par suggestion directe. A l'instar de Jung, Erickson considérait que l'inconscient est mu par une logique propre et donc ne réagit qu'à certaines suggestions. Comme beaucoup d'autres approches, la psychothérapie ericksonienne fonctionne en trois grandes étapes : identification des problèmes, exploration approfondie en phase d'hypnose puis choix des solutions les plus adaptées après appel aux énergies de l'inconscient. Les travaux d'Erickson relèvent plus du travail psychanalytique que de l'hypnotisme.
Voir aussi : hypnose, suggestion.
(Définition
partielle).
n.f. (du grec hustera, utérus). Névrose caractérisée par la
traduction dans le langage du corps des conflits psychiques
(manifestations de conversion) et par un type particulier de personnalité marqué
par le théâtralisme, la dépendance et la manipulation de l'entourage.
Décrite par Hippocrate comme maladie spécifique des femmes privées de relations sexuelles (d'où l'origine du mot), l'hystérie est assimilée au Moyen-Âge à une possession du corps humain par Satan. Après les observations de Pinel et d'Esquirol, Charcot classe l'hystérie parmi les affections du système nerveux. Freud détermine une "structure hystérique de la personnalité" et montre que l'hystérie naît d'une confrontation permanente entre les souvenirs refoulés et la réalité.
(Définition
partielle)
n.f. (du grec idea, idée, et logos, science). 1. Système d'idées constituant un
corps de doctrine philosophique et
conditionnant le comportement individuel ou collectif. 2. Péjoratif : Système de pensée,
d'idées vague et nébuleux.
n.f. 1. Action de révéler ou de recevoir la connaissance d'une pratique, les premiers rudiments d'une discipline. 2. a. Cérémonie qui fait accéder un individu à un nouveau groupe d'appartenance (classe d'âge, métier, par ex.), dans les sociétés non industrielles. b. Ensemble de rites d'affiliation dans les cultes à mystères de l'Antiquité orientale et gréco-romaine. c. Aujourd'hui : Ensemble de cérémonies introduisant dans des sociétés secrètes.
adj. et n. Qui a reçu une initiation; instruit d'un secret, d'un art.
Technique du toucher visant par la manipulation profonde des muscles et du tissu conjonctif à relâcher les tensions excessives de la cuirasse musculaire.
Technique de développement personnel visant à la la guérison de la mémoire karmique par la désactivation des mémoires cellulaires inhibitrices ainsi qu'a l'intégration de leur potentiel.
Méthode de développement personnel basée sur une approche somatique, mise au point par Jack Painter à partir du rolfing et des travaux de Wilhelm Reich.
adj. Qui caractérise les relations entre les individus, par opposition à intrapersonnel.
adj. Qui caractérise la relation d'un individu avec lui-même, par opposition à interpersonnel.
n.f. (du latin intuitio, de intueri, regarder). 1. Saisie immédiate de la vérité sans l'aide du raisonnement. 2. Faculté de prévoir, de deviner.
n.f. Méthode de diagnostic des troubles organiques à partir de l'examen de l'iris.
n.m. Religion fondée en Inde au VIe s. av. J.-C. (par Jina ou Mahâvîra, selon la tradition) et dont le but est de conduire l'homme au nirvana.
Fondé par un contemporain du Bouddha, Mahâvîra, le jaïnisme vise, comme le brahmanisme, à libérer l'homme de la souffrance et du cycle des réincarnations. Son principe fondamental est la non-violence envers toutes les créatures, vivantes ou inanimées, et il professe que l'ascétisme est la voie la plus sûre pour la délivrance. La jaïnisme atteint son apogée au XIIe s. et compte encore env. 2 millions de fidèles, répartis surtout dans certains États de l'Inde (Gujerat, Bihâr, Mysore).
n.m. Privation d'aliments dans un but thérapeutique, de développement personnel ou spirituel.
Psychiatre Suisse (1875-1961). Le plus proche des disciples de Freud, Jung fut le premier à s'en écarter en créant la "psychologie analytique", il désexualisa la libido, la considérant comme une forme d'énergie vitale, et introduisit les concepts d'inconscient collectif et d'archétype.
Auteurs de plusieurs livres : "Métamorphoses et symboles de la libido", 1912; "Les types psychologiques", 1920; "Psychologie et religion", 1939; "Psychologie et alchimie", 1944.
n.m. (mot sanskrit). Principe fondamental des religions indiennes qui repose sur la conception de la vie humaine comme maillon d'une chaîne de vies (samsara), chaque vie étant déterminée par les actes accomplis dans la vie précédente.
Une autre façon de comprendre le karma, sans entrer dans la controverse de la vie après la mort (et avant la naissance...), est de le considérer comme les conséquences psychologiques de nos actes dans la vie présente.
Voir Chi.
n.f. Méthode de diagnostic utilisant des tests musculaires.
Les récents développements apportés à la Kinésiologie en font également un outil de développement personnel.
n.f. Ensemble des traitements qui utilisent la mobilisation active ou passive pour donner ou rendre à un malade, à un blessé, le geste et la fonction des différentes parties du corps. Abréviation familière : kiné.
Pasteur et psychiatriste allemand. Se basant sur les travaux de ses prédécesseurs, il perfectionna de sa propre expérience les techniques de cures hydrothérapeutiques. D'abord considéré comme un charlatan à une époque où les méthodes naturelles n'étaient guère souhaitées par les médecins de la Faculté, les effets de son système, l'hydrothérapie Kneipp, sont aujourd'hui scientifiquement prouvés.
(du sankrit kri, toutes nos actions, ya l’âme, et yoga, union). L’essence de la voie yoguique du kriya yoga est de ressentir consciemment la présence de notre âme dans chacune de nos actions. Le kriya yoga est aussi un ensemble de techniques combinées et concentrées recoupant tous les aspects du yoga. Le kriya yoga a été popularisé en particulier par la lignée Lahiri Mahasaya – Sri Yukteswar – Paramahansa Yogananda.
Cette méthode de thérapie vocale conçue par
Philippe Barraqué, musicothérapeute et
ethnomusicologue contemporain, s'adresse à la capacité inhérente de chaque
individu à se révéler et s'harmoniser grâce aux pouvoirs de sa voix. Elle
respecte et favorise son autonomie, tout en lui donnant des moyens de guérison
qu'il expérimentera par lui-même. Elle se sert des sons traditionnels,
incantatoires que nous a légués la médecine primordiale afin d'établir
scientifiquement les bases d'un chant à visée thérapeutique.
Cette méthode
convient principalement aux pathologies du stress (fatigue, dépression, angoisse),
aux personnes qui souhaitent remédier à certaines déficiences physiques
(troubles chroniques du métabolisme, maux de dos, surdité), corriger de
mauvaises attitudes mentales entraînant des troubles psychosomatiques ou
hormonaux, libérer leurs potentialités et apprendre à mieux se connaître,
retrouver enfin dynamisme et santé grâce au pouvoir libérateur de la
voix.
(1914-1995). Chirurgien, biologiste et pharmacologue, connu pour avoir diffusé l'usage des médicaments neuroleptiques. On lui doit l'introduction en thérapeutique de la chlorpromazine, premier "tranquilisant", ainsi que de nombreuses autres molécules à action psychotrope. La biologie des comportements l'a conduit à pénétrer dans le domaine des sciences humaines. Il est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages dont le plus connu dans le domaine précité est probablement "Eloge de la fuite".
Instrument manuel de mesure des énergies cosmo-telluriques utilisé principalement par les géobiologues, les radiesthésistes, les sourciers.
Chacun des deux bras de l'antenne, tenus par l'opérateur, est relié à un circuit en "U" sur lequel coulisse un curseur. Le tout forme donc un circuit fermé qui est alimenté en énergie par l'opérateur (qui est lui-même une antenne plus ou moins sensible aux énergies cosmo-telluriques). Le curseur permet de changer la longueur d'onde dans la bande des 9 GigaHertz. La réglette graduée permet de se positionner sur la longueur d'onde exacte recherchée. Comme la boucle est fermée, l'énergie électromagnétique est convertie en effet mécanique. L'antenne doit être tenue en équilibre de façon à ce que la moindre impulsion provoque une rupture d'équilibre. Une très faible émission au champ d'énergie de ce que l'on teste provoque la réaction et la rupture de l'équilibre de l'antenne. Toutes les formes, objets ou matériaux de l'univers ont un champ d'énergie variable dont la composante électrique se propage à l'infini. Ce champ extrêmement faible sélectionné par l'antenne, est amplifié par le corps humain qui réagit par une pulsion infinitésimale qui suffit à rompre l'équilibre de l'antenne et à la faire basculer ou pivoter.
Physicien autrichien (1856-1926). Ses travaux ont mis au point un appareil nommé les "Fils de Lecher", ayant servi de base à un physicien allemand, Reinhard Schneider, pour créer l'instrument que l'on a coutume d'appeler aujourd'hui l'Antenne de Lecher.
n.f. (mot latin, désir). Psychanalyse. Énergie de la pulsion sexuelle. La libido peut s'investir sur le moi (libido narcissique) ou sur un objet extérieur (libido d'objet).
(Définition
partielle)
adj. 1.
Relatif à la lymphe.
2. Se dit de
l'appareil circulatoire contenant la lymphe et des organes annexes. Ganglions,
vaisseaux lymphatiques.
Voir aussi : drainage lymphatique.
n.f. (du latin lympha, eau). Physiologie. Liquide riche en protéines et en lymphocytes, circulant dans l'organisme.
La lymphe est le véritable milieu intérieur dans lequel baignent les cellules. C'est un liquide intermédiaire entre le sang et les constituants des cellules. Elle renferme des lymphocytes provenant des ganglions lymphatiques et un plasma qui, dans l'intestin grêle, se charge des graisses de la digestion. La lymphe circule dans les vaisseaux lymphatiques.
Voir aussi : drainage lymphatique.
n.m. Méthode thérapeutique permettant de recharger énergétiquement le corps et les organes malades afin de les guérir.
n.f. (du grec mantikê). Art pratique de la divination.
(1908-1970). Avec Anthony Sutich, l'un des fondateurs de la psychologie transpersonnelle. Parallèlement, il a conçu une théorie de la motivation illustrée par la "pyramide de Maslow". Cette modélisation théorise dès la fin de la Deuxième Guerre mondiale les concepts d'épanouissement personnel ou d'accomplissement de soi (voir développement personnel).
n.m. Action de masser. Terme générique utilisé pour désigner diverses techniques du toucher visant à la rééducation des blessés et le traitement des affections articulaires, osseuses, musculaires et nerveuses.
On peut distinguer, de façon non-exhaustive (et de loin !) : le massage assis, ayur-védique, les massages biodynamiques, le massage de Breuss, le massage californien, le massage des méridiens, le massage en lemniskate, le massage métamorphique, les massages traditionnels chinois, tibétain, thaïlandais, etc...
Technique du toucher développée depuis 1982 aux Etats-Unis, basée sur l’art traditionnel japonais de l’accupression (Amma).
Ce style particulier de massage permet de travailler sur le haut du corps, à travers les habits. Se pratiquant sur une chaise spécialement prévue, il est particulièrement adapté pour être pratiqué dans les entreprises.
n.m. (du latin medicus). Titulaire du diplôme de docteur en medecine, qui exerce la médecine.
Le médecin est seul habilité à établir tous types de diagnostics concernant ses patients, à recourir à la pharmacopée et bien sûr à intervenir en milieu spécialisé (cliniques, hôpitaux).
(Définition
partielle)
n.f. (du latin
medicina). 1. Ensemble des connaissances
scientifiques et des moyens mis en œuvre pour la prévention, la guérison ou le soulagement
des maladies, blessures ou infirmités. 2. Système médical particulier.
La médecine homéopathique.
3. Profession de médecin.
La médecine traditionnelle chinoise est un art de vivre et de guérir.
L'homme est ici à l'image
de l'univers. Complexe, entier. Rétablir l'harmonie dans sa globalité est la
seule clé de la guérison. Les habitants de
la Chine profonde n'ont souvent d'autres remèdes que l'hygiène de vie inspirée
des maîtres taoïstes. Loin des scanners et des antibiotiques, les
Chinois vivent pratiquement aussi vieux que les habitants des pays les plus
développés, et souvent en meilleure forme. Selon la tradition, les patients
ne paient le médecin que s'ils gardent la santé; s'ils tombent malades, celui-ci
ne touche pas un yuan. Au fil
des siècles, chaque famille de médecins transmet un savoir-faire, qui consiste
en d'infimes détails. Des secrets jamais révélés à des étrangers au clan. C'est
ce qui a permis de sauver la médecine chinoise menacée par la Révolution
culturelle. En partie seulement. Considérés comme des intellectuels, les
médecins ont subi une implacable répression, et des chapitres entiers de leur
art ont été effacés. Heureusement, la médecine chinoise a émigré dans le monde
entier.
Palpation, toucher de la peau et analyse des pouls sont les outils
fondamentaux du médecin chinois, qui suit le cheminement du chi pour poser son diagnostic.
La philosophie de la médecine tibétaine
s'inscrit dans le bouddhisme. Elle est
fondée sur Les Quatres
Tantras, qui répertorient 1600 maladies. Au XVIIe siècle,
un érudit a rédigé le Béryl
bleu, contenant des planches, les tanghka, soit 8000 vignettes
représentant maladies, pharmacopée et herbes
médicinales. Huit siècles de médecine tibétaine ont permis d'établir une
pharmacopée traditionnelle, à base
de plantes et de métaux, reconnue comme l'une des plus riches d'Asie. Pour
élaborer pilules, décoctions et onguents, les médecins tibétains utilisaient
plus de 2000 plantes, le plus souvent sauvages. Avant l'invasion chinoise en
1959, le Tibet s'apparentait en effet à un écosystème protégé riche
d'innombrables espèces dans ses 225000 km2 de forêts. Mais après 50
ans de déforestation intensive, il n'en reste plus que 35000. Exilés en Inde,
les médecins tibétains se contentent d'à peine 300 espèces végétales.
Tenir
le pouls du malade est un geste essentiel de la médecine tibétaine, permettant
de faire une douzaine d'observations. Chacun des doigts peut lire l'état d'un
organe : l'index sentira ce qui concerne le coeur, l'annulaire le rein gauche,
etc... Le patient apporte également un flacon de son urine; le médecin
l'observera, la sentira, la goûtera afin d'affiner son diagnostic.
n.f. (du latin meditatio, exercice).
Technique de développement spirituel.
Alors que la vision occidentale fait de la méditation un phénomène intellectuel par excellence, la vision orientale lui donne un contenu exclusivement spirituel, transcendant la pensée cognitivo-discursive, et la situant comme l'une des trois phases du processus d'accomplissement spirituel : la concentration amène à la méditation qui, lorsqu'elle est réussie, débouche sur la contemplation (union mystique, samadhi).
Même si beaucoup de praticiens en développement de soi et de psychothérapeutes sont des adeptes de la méditation, celle-ci n'est pas une technique permettant d'atteindre des objectifs quantifiables dans l'espace et le temps (apprendre à se relaxer, mieux communiquer, améliorer ses capacités intellectuelles, sa mémoire, réconcilier le corps et l'esprit). La méditation comporte une dimension mystique, religieuse et sacrée qui se situe dans un tout autre registre que les techniques de développement personnel. Elle en serait même l'antithèse, car du point de vue de l'authentique méditation, le développement personnel équivaut à renforcer l'ego, s'enfermer dans l'espace-temps, entretenir le jeu de Maya (l'illusion mondaine), se couper d'une puissance spirituelle extérieure dispensatrice de connaissance et de sagesse... Pratiquer la méditation pour accomplir les but fixés par le développement personnel relèverait donc du contresens...
La pratique de la méditation tend affiner et structurer les préoccupations d'ordre philosophique. Pratiquée dans un cadre religieux, cette expérience psycho-spirituelle équivaut à s'ouvrir à une force spirituelle extérieure pouvant bouleverser complètement la destinée individuelle.
(Définition
partielle)
n. (de l'anglais). Synonyme : Channel. Intermédiaire
entre le monde des vivants et le monde des esprits, selon les doctrines spirites.
Technique de développement personnel, le massage métamorphique a été développé par Gaston Saint-Pierre à partir de la réflexologie. Ce massage consiste en un toucher léger sur les pieds, les mains et la tête des points réflexes vertébraux supports de correspondance avec la mémoire de la période prénatale, permettant la libération des traumas de cette période, une transformation et une réalisation de son potentiel.
n.f. Entre thérapie et développement personnel, la métathérapie enseigne comment entrer consciemment dans son ressenti afin d'y libérer les énergies bloquées et douloureuses.
Méthode de développement personnel basée sur une approche somatique.
Françoise Mézières, kinésithérapeute de formation, a élaboré sa méthode de rééducation en 1947. Le traitement consiste en un travail sur la musculature dorsale conjugué à l'emploi te techniques respiratoires, essentiellement des contre-postures qui débloquent les muscles en leur rendant leur élasticité et leur longueur initiale et permettent l'abandon des attitudes de compensation qui avaient provoqué les troubles.
De la psychiatrie aux techniques de développement personnel, toutes les approches servent un objectif commun : renforcer l'autonomie de l'individu et améliorer son sentiment de bien-être. Comme le bonheur, le bien-être est un état difficile sinon impossible à maintenir, pour ne pas parler de son caractère fondamentalement subjectif. En revanche, la notion de mieux-être indique un processus d'évolution vers davantage de maîtrise, de sérénité et de joie de vivre. Ce processus peut être mesuré et balisé à l'aide de critères définis conjointement entre thérapeute et patient (plus grande aptitude au changement, attitude positive générale, communication interpersonnelle de meilleure qualité, estime de soi renforcée...).
Méthode de développement personnel basée sur la relaxologie, mise au point par José Silva.
José Silva pratiquait l'hypnose et la testait sur ses enfants en vue de mettre au point une super-méthode d'acquisition des connaissances et d'amélioration générale des facultés intellectuelles. Il fut l'un des premiers à établir des parallèles (contestables) entre électricité et énergie psychique, électronique et ondes cervicales, cerveau et machine programmable. José Silva étudie les rythmes de fonctionnement du cerveau et en particulier l'état alpha : placé dans cet état de conscience bien particulier, l'individu peut orienter positivement sa pensée, décupler ses capacités et apprendre à gérer son stress physique ou émotionnel. Cette approche de mind control (de contrôle conscient de la pensée) se retrouve, avec d'infinies variantes et adaptations, au coeur des technique de développement personnel.
n.f. Etude des corrélations entre la morphologie d'une personne et les traits psychologiques constitutifs de sa personnalité.
n.f. (mot sanskrit). Geste rituel des mains et des doigts, possédant une signification religieuse, et utilisé entre autres par les danseurs traditionnels de l'Inde et les yogis.
n.f. Utilisation des effets de l'audition ou de la réalisation musicales à des fins psychothérapeutiques.
La musicothérapie est avant tout une thérapie relationnelle. Le son et la musique sont utilisés comme médiateurs, ils servent de moyens d'expression, de communication et d'analyse de la relation.
On peut distinguer :
La musicothérapie
réceptive : la relation entre le(s) patient(s) et le thérapeute s'appuie sur
l'écoute de musique; écoute qui lie l'imaginaire au réel, l'archaïque au
présent.
La musicothérapie
active : l'improvisation spontanée à l'aide d'instruments et de voix sert de
base aux possibilités d'expression et de contact.
n.f. Technique du toucher basée sur des techniques de raccourcissement musculaire passif et permettant de lever les contractures locales.
n.m. (de mystique). 1. Attitude religieuse ou philosophique qui affirme la possibilité d'une union parfaite avec Dieu ou l'Absolu dans la contemplation ou l'extase; doctrine qui admet la réalité de cette union. 2. Doctrine ou croyance fondée sur le sentiment religieux ou lui faisant une très grande place. Tendance à se fonder sur le sentiment, et notamment le sentiment religieux, sur l'intuition et non sur la raison.
(Définition
partielle)
adj. (du latin mysticus). 1. Qui concerne les mystères de la
religion. Le baptême, naissance mystique.
2. Qui appartient au
mysticisme. Les phénomènes mystiques.
adj. et n. 1. Qui pratique le mysticisme, qui a une foi religieuse intense. 2. Dont le caractère est exalté, dont les idées sont absolues.
n.f. 1. Philosophie ou théologie qui traite des phénomènes que l'on ne peut expliquer rationnellement. 2. Croyance absolue qui se forme autour d'une idée, d'une personne.
NAET : Nambudripad's Allergy Elimination Techniques.
Techniques d'élimination des allergies et des maladies dérivées mises au point par la Dresse Devi S. Nambudripad, sur la base des principes d'allopathie, de médecine orientale et d'acupuncture, de chiropratique, de Kinésiologie et de nutrition.
La méthode NAET est une méthode naturelle, non invasive, sans douleurs et sans recours aux médicaments, qui se présente comme une alternative à l'approche standard suivie par les allergologues.
Liens externes :
Médecin, acupuncteur, chiropracteur et Kinésiologue née dans le Kerala (Indes du sud), ayant développé la méthode NAET (Nambudripad's Allergy Elimination Techniques).
Auteur de plusieurs livres :
n.f. Médecine préventive ou curative cherchant à renforcer les défenses naturelles de l'organisme (malade ou non) avec des produits et des méthodes naturels et non toxiques.
Elle incorpore de nombreuses thérapeutiques alternatives telles que l'iridologie, la phytothérapie, l'aromathérapie, l'olfactothérapie, la relaxation, l'hygiène alimentaire, etc.
n.f. Caractéristique des techniques faisant appel à des substances ou ressources issues directement de la nature, non-toxiques, ou qui ne sont pas dues au travail de l'homme, altérées, modifiées ou falsifiées (par opposition à artificielles, synthétiques, chimiques).
Exemples : acupuncture, aromathérapie, auriculothérapie, Bio-électronique Vincent, chromatothérapie, élixirs floraux et minéraux, homéopathie, hydrothérapie, iridologie, lithothérapie, médecine traditionnelle chinoise ou tibétaine, médecine orthomoléculaire, mésothérapie, naturopathie, olfactothérapie, oligothérapie, phytothérapie, sympathicothérapie, etc...
n.f. Affection mentale
caractérisée par des troubles fonctionnels sans atteinte de la personnalité
(motivation, sensibilité, capacité d'action, échanges interpersonnels et
contacts sociaux). Le stade de la névrose ne réclame pas d'intervention psychiatrique lourde.
En revanche, l'assistance d'un psychothérapeute
s'avère souvent nécessaire.
Les névroses n'ont aucun substrat anatomique
connu et n'altèrent pas les fonctions intellectuelles du sujet atteint qui est
lucide et conscient de ses troubles. Suivant la prédominance de tel ou tel symptôme, on distingue
l'hystérie, la névrose
d'angoisse, la névrose obsessionnelle et la névrose phobique (ou hystérie
d'angoisse).
Apparu vers la fin des années 1960 sur la côte californienne, le New Age est un syncrétisme mêlant revendications écologiques, rejet du "politiquement correct", défense des minorités sociales et/ou sexuelles, psychédélisme, fascination pour les spiritualités expérimentées en dehors de toute contrainte dogmatique et technique d'épanouissement de soi. Le New Age est absolument inséparable d'une vision spiritualiste et mystique de l'existence. C'est là sa différence fondamentale d'approche avec le développement personnel, parfaitement assimilable par tout esprit profane, voire résolument matérialiste.
Extrait du livre "Le développement personnel, c'est quoi ?", Gilles Prod'homme, InterEditions 2002.
Les mouvements de Développement du Potentiel Humain, fer de lance du New Age, ont souvent engendré une profusion anarchique de techniques où l'on bricole pêle-mêle avec la psychanalyse, les spiritualités, le chamanisme, l'énergie des couleurs et le pouvoir des cristaux. Mais l'attente demeure chez beaucoup d'une Voie spirituelle qui apprenne à dépasser l'ego et le mental, à transformer le soi individuel en soi cosmique, à redécouvrir l'unité intérieure par-delà les séparations, et à articuler la spiritualité sur le quotidien de l'existence.
Extrait du livre "Le New Age", Jean Vernette, PUF 1992.
n.m. (mot sanskrit). Extinction de la douleur, qui correspond à la libération du cycle des réincarnations, dans la pensée orientale (bouddhisme notamment).
n.f. Approche symbolique visant à tirer de l'analyse numérique de caractéristiques individuelles telles que le nom, le prénom, la date de naissance, etc., des conclusions sur le caractère des personnes et des pronostics sur leur avenir.
n.f. Traitement des maladies par les nutriments (oligoéléments, acides aminés, etc...).
n.f. (du latin nutrire, nourrir). Ensemble des fonctions digestive, respiratoire, circulatoire, excrétoire et endocrinienne qui permettent l'apport aux cellules des éléments assurant leur croissance, le maintien de leurs formes, leur fonctionnement et l'élimination de leurs déchets.
(Définition
partielle)
adj. 1.
Qui existe indépendamment de la pensée (par opposition à subjectif). La réalité objective. 2. Qui ne fait pas intervenir
d'éléments affectifs ou personnels dans ses jugements; impartial. 3. Dont on ne peut contester le
caractère scientifique.
Technique de développement personnel (naturothérapie).
Au niveau de la perception olfactive, chaque lieu, chaque circonstance peut laisser une empreinte le plus souvent inconsciente. L’olfactothérapeute utilise des parfums afin de sonder et soigner la psyché, d’influencer subtilement des fonctions psycho-affectives complexes, de raviver des souvenirs oubliés, de modifier un état de conscience.
n.m. Biologie. Élément chimique nécessaire, à l'état de traces, à la croissance ou à la vie des animaux et des végétaux. (Le fer, le manganèse, le bore, le magnésium, le cobalt etc..., sont des oligoéléments.)
n.f. Médecine. Traitement des maladies par des oligoéléments.
n. Personne qui traite des états pathologiques par des manipulations rachidiennes et articulaires.
n.f. Médecine. 1. Maladie des os en général. 2. Technique du toucher fondée par Andrew Taylor Still en 1874.
Alchimiste et médecin suisse (environ 1493-1541), père de la médecine hermétique. Sa doctrine a pour fondement une correspondance entre le monde extérieur (macrocosme) et les différentes parties de l'organisme humain (microcosme).
n.f. 1. Science des causes, des symptômes et de l'évolution des maladies. 2. Ensemble des manifestations d'une maladie, des effets morbides qu'elle entraîne.
Adj. 1. Qui tient de la pathologie; anormal, morbide. Une peur pathologique de l'eau. 2. Qui relève de la pathologie en tant que science. Anatomie pathologique.
Fondateur de la Gestalt-thérapie. Friedrich Perls s'est intéressé à une spiritualité extrême-orientale : le Zen japonais.
n.f. (du grec pharmakeia, de pharmakon, remède). 1. (avec une majuscule). Receuil officiel contenant la nomenclature des médicaments, leur composition, leurs effetc, etc. 2. (avec une minucsule). Ensemble de remèdes. La pharmacopée des médecines orientales.
(Définition
partielle)
n.f. 1.
Domaine d'activité de la pensée qui s'assigne pour fin une réflexion sur les
êtres, les causes et les valeurs envisagées au niveau le plus général; ensemble
des recherches et des réflexions menées dans ce domaine. Les grands problèmes de la philosophie
(le rôle de l'homme dans l'univers, la divinité, les valeurs morales, le sens de
l'histoire, etc.). 2.
Étude des principes fondamentaux d'une activité, d'une pratique, et réflexion
sur leur sens et leur légitimité.
Philosophie des sciences,
de l'art, du droit. 4. Doctrine, système
philosophique d'un auteur, d'une école, d'une époque, etc. La philosophie de Platon.
adj. 1. Relatif à la philosophie. 2. Empreint de philosophie, de sagesse.
(Définition
partielle)
n.f. Science qui étudie les fonctions organiques par lesquelles la
vie se manifeste et se maintient sous sa forme individuelle.
n.f. Technique de naturothérapie consistant à traiter les maladies par les plantes.
Médecin français (1745-1826). Il s'engagea sur la voie du "traitement moral" de la folie, considérant que l'aliénation mentale est une maladie au même titre que les maladies organiques. Il préconisa l'isolement de l'aliéné de son milieu de vie et son enfermement dans des institutions spécialisées. Il est considéré comme le fondateur de la psychiatrie moderne.
n. Méthode thérapeutique développée par Randolph Stone sur des bases théoriques d'éléments de la médecine occidentale, ayur-védique, égyptienne, de l'acupuncture.
L'objectif du travail thérapeutique en Polarité est de rétablir la circulation de l'énergie vitale, ou Chi, par des séances de travail corporel, d'accompagnement verbal, d'une étude nutritionnelle ainsi que d'exercices physiques (polarity-yoga).
Technique de développement personnel basée sur la psychologie.
Elaborée à partir de 1972, la Programmation neurolinguistique est le produit d'une modélisation des travaux menés par plusieurs spécialistes en sciences humaines et en communication. Ses fondateurs, Richard Bandler et John Grinder ont, en particulier, systématisé les recherches de Milton H. Erickson sur l'hypnose et se sont largement inspirés des travaux de Gregory Bateson sur la théorie de la communication. Leur objectif : bâtir un modèle de communication interpersonnelle efficace en même temps qu'un outil de développement personnel de premier ordre, à partir de l'observation méticuleuse de professionnels de la communication (thérapeutes, enseignants, spécialistes du management, pédagogues...), notamment Virginia Satir (spécialiste des thérapies familiales), Friedrich Perls, et Milton Erickson.
La Programmation neurolinguistique est aujourd'hui l'une des méthodes les mieux implantées, notamment dans les entreprises. Centrée sur l'amélioration de la communication interpersonnelle, elle trouve de nombreuses applications dans le monde économique : négociation commerciale, conduite de réunion, entraînement au management, résolution de conflits, gestion du climat social, etc…
n.f. (du grec psukhê, âme, et analyse). 1. Méthode d'investigation psychologique visant à élucider la signification inconsciente des conduites et dont le fondement se trouve dans la théorie de la vie psychique formulée par Freud. 2. Technique psychothérapique reposant sur cette investigation.
Crée par Sigmund Freud à la fin du XIXe s., la psychanalyse est d'abord le fait d'un fondateur unique, contrairement aux différents courants psychologiques et psychothérapeutiques. La psychanalyse est une entreprise thérapeutique qui se donne clairement pour objectif le traitement des névroses.
Selon Freud, la personnalité s'est formée à partir du refoulement dans l'inconscient de situations vécues dans l'enfance comme sources d'angoisse et de culpabilité. Le refoulement du souvenir de ces situations traumatisantes est dû au rôle déterminant que joue la figure du père dans le triangle père-mère-enfant et au moment où se constitue le complexe d'Œdipe. Freud a été amené à mettre en évidence l'importance des actes manqués, des rêves, où réapparaissent certains éléments refoulés. Il a élaboré deux modèles de l'appareil psychique (topiques). Le second décrit la personne humaine comme formée de trois instances : l'inconscient, c'est-à-dire les pulsions latentes (le ça), le conscient, ou moi, et le surmoi, modèle social, ensemble des règles morales.
La psychanalyse est surtout une thérapeutique : un symptôme présenté par le sujet est le substitut d'un refoulement; la prise de conscience par le sujet de ce qui a été refoulé doit entraîner la disparition du symptôme. Dans la cure, la règle fondamentale est que le sujet doit se laisser aller à toutes les associations d'idées qui lui viennent à l'esprit. Cette règle structure la relation entre le sujet et l'analyste : elle permet l'émergence de la résistance et du transfert. Résistance (à l'inconscient), transfert (des sentiments d'amour et de haine sur l'analyste) conditionnent la reviviscence par le sujet de situations conflictuelles anciennes, refoulées, sources de névroses.
Les disciples de Freud, plus ou moins continuateurs de son œuvre (certains, comme Adler, Jung, Reich, s'en sont écartés), se regroupent dans l'International Psychoanalytical Association. En firent partie : K. Abraham, S. Ferenczi, Melanie Klein, D.V. Winnicott, J. Lacan.
n. Praticien de la psychanalyse. Synonyme : analyste.
(Définition
partielle)
n.f. (du grec psukhê, âme). Psychologie, psychanalyse.
Ensemble des composants relationnels et affectifs du
moi.
n.pr. Mythologie grecque. Jeune fille d'une grande beauté, aimée par Éros. Une nuit, elle alluma une lampe, désobéissant au dieu qui lui avait interdit de voir son visage; Éros la quitta et elle ne le retrouva qu'au terme d'une longue suite d'aventures. Le mythe de Psyché a figuré par la suite le destin de l'âme déchue, qui, après des épreuves purificatrices, s'unit pour toujours à l'amour divin.
n.m. Médecin de formation ayant suivi une spécialisation en psychiatrie d'au moins quatre ans.
Le psychiatre est seul habilité à établir tous types de diagnostics concernant ses patients, à leur administrer des traitements (séances de psychothérapie, recours à la pharmacopée) et bien sûr à intervenir en milieu spécialisé (cliniques, hôpitaux psychiatriques, établissements spécialisés). Seul un psychiatre a autorité pour prendre en charge le traitement de patients souffrants de pathologies psychologiques lourdes (psychoses).
n.f. Terme apparaissant en 1802 sous la plume du médecin allemand J.-C. Reil, puis en 1809 en France (A. Royer-Collard). La psychiatrie est une branche de la médecine spécialisée dans l'étude, le diagnostic et le traitement des troubles mentaux et des troubles de la personnalité.
adj. (du grec psukhê, âme). Qui concerne la psyché, la vie mentale, les états de conscience.
n.m. Structure mentale, ensemble des caractères psychiques d'un individu.
Synonymes : psycho-bio-généalogie, bio-psycho-généalogie, généalogie transpersonnelle.
Technique de développement personnel visant à mettre en évidence des schémas psychologiques familiaux, véritable héritage psychologique, par la construction puis l'interprétation psychologique et symbolique de son arbre généalogique (psychogénogramme).
Terme créé au XVIe siècle par le réformateur allemand P. Melanchton (1497-1560) dont le concept sera défini par le philosophe allemand Christian Wolff (1674-1754).
n.f. (du grec psukhê, âme, et logos, discours, science). 1. Étude scientifique des faits psychiques. 2. Connaissance empirique ou intuitive des sentiments, des idées, des comportements d'autrui. Faire preuve de psychologie. 3. Ensemble des manières de penser, de sentir, d'agir qui caractérisent une personne, un groupe, un personnage littéraire; mentalité. Une psychologie très fruste.
La psychologie, branche de la philosophie jusqu'à la fin du XIXe s., s'est affirmée comme science spécifique en recourant à la méthode expérimentale, aux statistiques et aux modèles mathématiques. La psychologie expérimentale, dont le but est la découverte des lois qui règlent le comportement humain, s'est divisée en plusieurs domaines suivant l'objet étudié : l'étude des réactions physiologiques (psycho-physiologie), celle du développement de l'enfant (psychologie génétique), l'étude des comportements individuels en relation avec le système nerveux, notamment du langage (psycholinguistique, neurolinguistique), l'étude des performances individuelles comparées (psychologie différentielle), l'étude des comportements en groupe (psychologie sociale). Elle se distingue de la psychologie clinique, qui a pour objet l'investigation en profondeur de la personne considérée comme une singularité et dont le modèle théorique est la psychanalyse.
(Définition
partielle)
adj. 1.
Relatif à la psychologie, aux faits
psychiques.
2. Qui agit sur le psychisme. Action, thérapie
psychologique.
n. et adj. 1. Spécialiste de psychologie; professionnel de la psychologie appliquée. 2. Personne qui discerne, comprend intuitivement les sentiments, les mobiles d'autrui.
Le psychologue est un chercheur en sciences humaines qui a étudié les comportements de façon objective et qui connaît les théories psychologiques.
Terme introduit à Vienne en 1844 par E. Feuchterleben dans son cours de pathologie mentale.
n.f. Affection mentale
grave qui affecte le sens de la réalité et dont le caractère morbide n'est pas
ou plus reconnu par le malade. La psychose nécessite bien sûr une prise en
charge thérapeutique intense
et prolongée : elle relève spécifiquement de la psychiatrie. A
l'inverse, dans le cas de la névrose, le sujet reste
conscient de son affection (capacité de verbalisation, d'analyse, puis de
confrontation à la problématique). Cette reconnaissance du trouble marque
généralement la première étape du traitement psychothérapeutique.
Pour le psychiatre, les
psychoses comprennent la schizophrénie (qui
fait partie des délires chroniques) et la psychose maniaco-dépressive. Pour les
psychanalystes, le
psychotique est victime d'une expérience vitale remontant à l'enfance au cours
de laquelle il n'a pu vivre qu'une relation déstructurante avec le père ou
l'image du père : l'enfant n'a pas reçu de ses parents l'assurance d'exister, et
la conduite du psychotique est une tentative perpétuelle de se reconstituer un
père (Lacan, Mélanie Klein).
adj. (du grec psukhê, âme, et sôma, corps). 1. Qui concerne à la fois le corps et l'esprit. Spécialement. Se dit de troubles organiques liés principalement à des facteurs d'ordre psychiques (conflits, etc.) alors que les symptômes de maladie mentale font défaut. 2. Médecine psychosomatique : branche de la médecine qui s'intéresse aux troubles psychosomatiques.
n. Spécialiste de la psychothérapie.
Le psychothérapeute a pour mission d'accompagner son patient jusqu'à une phase d'intégration du désordre psychique à surmonter.
Selon les législations cantonales en la matière, ne peut se prévaloir du titre de "psychothérapeute" que celui qui bénéficie d'une autorisation cantonale d'exercer ad hoc dûment reconnue (cf. loi sur les profession de la santé et les statuts de l'association suisse des psychothérapeutes.
n.f. Thérapie par des moyens psychiques, fondée généralement sur la relation personnelle qu'entretiennent le thérapeute et le patient, et dans laquelle le transfert joue un rôle plus ou moins important.
Il convient de faire la distinction entre LA psychothérapie et LES psychothérapies. Un recensement mené par les spécialistes au milieu des années quatre-vingt dénombre plus de 400 types de ces dernières, mais les différences tiennent souvent davantage à des nuances qu'à des clivages doctrinaux. Considérée globalement, la psychothérapie est l'ensemble des moyens psychologiques susceptibles d'être mis en œuvre dans un but thérapeutique.
La définition avancée par Stotzka (1978) présente l'avantage de regrouper les notions-clés : "La psychothérapie est un processus interactionnel conscient et planifié visant à influencer les troubles du comportement et les états de souffrance qui, dans un consensus (entre patients, thérapeute et groupes de référence), sont considérés comme nécessitant un traitement, par des moyens psychologiques (par la communication) le plus souvent verbaux, mais aussi non verbaux, dans le sens d'un but défini, si possible élaboré (minimalisation des symptômes et/ou changement structurel de la personnalité), au moyens de techniques pouvant être enseignées sur la base d'une théorie du comportement normal et pathologique".
Conduite par un psychothérapeute professionnel (psychologue, psychanalyste, psychiatre), une psychothérapie peut être mise en œuvre avec profit dans le traitement de symptômes pathologiques (névroses, troubles obsessionnels et compulsifs, psychoses). La durée de la psychothérapie est essentiellement fonction de la qualité d'interaction praticien/patient et des capacités de confrontation/intégration de ce dernier. Le processus psychothérapeutique peut donc être maintenu sur plusieurs mois ou une année à raison d'une séance hebdomadaire (voire davantage dans le cas de la psychanalyse).
On peut distinguer :
Les approches
"psychodynamiques", qui relèvent directement de
l'application des notions spécifiques issus de la psychanalyse (interprétation
des rêves, analyse des associations d'idées, travail sur l'inconscient, théorie
des pulsions…) dont les représentants sont Freud, Jung, Adler, Reich, Klein,
Alexander, Ferenczi.
Les approches
cognitives et comportementales, dérivées des approches
comportementales.
Les thérapies cognitives agissent directement sur les
processus cognitifs de l'individu (par exemple grâce aux techniques de suggestions,
d'auto-observation ou de maîtrise de la pensée). L'approche comportementale
proprement dite envisage les symptômes et
manifestations névrotiques comme autant de comportements que le thérapeute peut
modifier à l'aide de différentes techniques. Dans leur principe, les approches
comportementales se réfèrent aux travaux de Pavlov sur le conditionnement. Par
commodité de langage, on parle souvent de thérapies cognitivo-comportementales
dont la Programmation
neurolinguistique et l'Analyse Transactionnelle sont
les courants majeurs et les plus connus du grand public. Ses représentants sont
: Bandler, Grinder, Berne, Mahoney, Beck,
Watson, Cautela, Skinner, Lazarus.
Les approches
systémiques et de la communication, qui font appel aux théories de
la communication développées par l'école de Palo Alto et visent en priorité à
obtenir une amélioration de la communication interpersonnelle.
Globalement, les approches systémiques, très employées en thérapies familiales,
conduisent à une gestion plus efficace du système relationnel des individus. Ses
représentants sont : Rogers, Watzlawick, Bateson,
Hall.
Les approches
humanistes, qui
reposent sur la psychologie humaniste. La méthode la plus connue est la Gestalt. Les
thérapies d'inspiration humaniste ont popularisé une idée largement reprise dans
le développement personnel : la relation corps-esprit. L'approche "centrée sur
le client" et non directive développée par Carl Rogers entre dans cette
catégorie, mais également dans les approches liées à la communication.
Ses
représentants sont : Abraham
Maslow, Carl
Rogers, Friedrich Perls, Ginger.
Les approches
psycho-corporelles. Elles permettent d'introduire de
nouveaux comportements chez l'individu notamment au travers de la pratique
d'exercices de relaxation et de visualisation. La sophrologie est une des
principales thérapies psycho-corporelle même si beaucoup de ses pratiques sont
évidemment à relier aux thérapies cognitivo-comportementales. Ses représentants
sont : Caycedo,
Schultz, Vittoz,
Jacobson.
adj. Qui se rapporte à la psychothérapie.
n. (mot chinois). Technique de développement personnel basée sur une approche somatique.
Gymnastique chinoise formée de 3 éléments : ajustement de l'esprit, ajustement de la respiration, ajustement du corps. Il permet au pratiquant de mieux contrôler son existence physique en exerçant sa puissance mentale. Il améliore et fortifie les facultés intrinsèques, développe les potentiels et trouve un équilibre entre le corps et l'esprit.
n.f. (du latin radius, rayon, et grec aisthêsis, sensation).
1. Sensibilité hypothétique à
certaines radiations, connues ou inconnues. 2. Méthode de détection fondée sur
cette sensibilité.
Les radiesthésistes utilisent souvent des instruments tels que le pendule, la baguette de sourcier, l'antenne de Lecher, etc... pour détecter et mesurer certaines radiations.
(Mot anglais, renaissance).
Le rebirth est une technique de développement personnel particulièrement révélatrice d'un syncrétisme entre philosophie New Age, thérapie, épanouissement de soi et méditation, essentiellement d'obédience hindouiste. Créé en 1974 en Californie par Leonard Orr, le rebirth se donne comme objectif de faire revivre au sujet le traumatisme émotionnel de sa naissance. Une fois surmonté ce processus de renaissance, l'individu peut alors libérer son potentiel, s'épanouir affectivement et intellectuellement.
S'inspirant en partie des travaux d'Arthur Janov créateur de la thérapie du cri primal et surtout de l'ouvrage du Dr Frédéric Leboyer "Naissance sans violence", Leonard Orr met au point une technique originale : par une respiration en hyperventilation, dite respiration connectée (encore appelée respiration consciente), l'individu peut accéder à son univers émotionnel profond, mettre en évidence ses inhibitions et leur substituer en toute conscience des programmations positives sous la forme d'affirmations. Leonard Orr assigne dès l'origine une dimension et une mission mystique au rebirthing. La respiration connectée est le moyen d'expérimenter l'énergie cosmique divine dans la mesure où chacun d'entre nous est Dieu et de contribuer à la libération spirituelle de l'humanité. Le texte d'accompagnement de son livre-manifeste co-écrit dès 1977, avec Sondra Ray ("Rebirthing, renaissance au Nouvel Age") ne laisse planer aucune ambiguïté : "Vous pouvez arriver par vous-même à la santé parfaite, à la félicité sans effort, à la prospérité, à la jeunesse perpétuelle et même à l'immortalité physique" !...
Déconnecté de ses présupposés spiritualistes, le rebirth s'adapte à une démarche de type thérapeutique ou visant à développer le potentiel de chacun grâce à une panoplie d'exercices, en particulier le travail sur les processus cognitifs au travers de la technique des affirmations. Cette technique est efficace quand il s'agit de surmonter des névroses bénignes ou de revivre, pour les comprendre, certains épisodes-clés relatifs à l'enfance. Mais dans le même temps, les séminaires de Leonard Orr démontrent qu'il situe son action dans une perspective métaphysique et spirituelle issue de l'hindouisme, s'éloignant radicalement de la sphère spécifique du développement personnel et, a fortiori, de la psychothérapie. En résumé, Leonard Orr propose une modélisation de la spiritualité New Age alors que de nombreux pracitiens professionnels s'en tiennent davantage à une modélisation résolument tournée vers le mieux-être. A chacun de faire son choix.
Extrait du livre "Le développement personnel, c'est quoi ?", Gilles Prod'homme, InterEditions 2002.
n. Technique du toucher visant à la guérison de divers maux physiques par des moyens empiriques.
n. Praticien du reboutement. Personne qui, n'ayant pas forcément fait d'études médicales, guérit ou prétend guérir fractures, luxations, douleurs par des moyens empiriques.
n.f. 1. Étude scientifique des réflexes. 2. Appellation incorrecte (car pouvant prêter à confusion avec 1.) donnée à une technique thérapeutique utilisant le massage des points réflexes des pieds (réflexologie plantaire) ou des mains. Devrait être "réflexothérapie".
n.f. Technique thérapeutique utilisant le massage des points réflexes du corps, couramment appelée réflexologie.
n.f. Cette technique consiste à faire une piqûre intradermique d'eau distillée additionnée d'un analgésique local dans le bas du dos. La poche ou "ampoule" qui se forme exerce une pression sur un point d'acupuncture permettant de diminuer les douleurs lombaires et agissant sur la dilatation du col utérin. Sans le stress dû à la douleur, la femme peut ainsi accoucher plus rapidement et de façon plus détendue.
(1897-1957). Disciple de Freud, ayant compris la nécessité d'intégrer la dimension corporelle dans le traitement psychanalytique. Activiste politique, Wilhelm Reich est un des premiers penseur du freudo-marxisme. Les réflexions de Wilhelm Reich sont à l'origine des thèmes directeurs de la "révolution sexuelle".
n.m. Méthode de guérison spirituelle développée au Japon vers 1920 par Mikao Usui, aujourd'hui très répandue en Europe, Amérique du Nord et du Sud, Australie et Asie. Les racines théoriques du Reiki se retrouvent dans le bouddhisme Mikkyo, le Qi Gong chinois et le Shintoïsme japonais.
Le Reiki utilise le regard, le souffle et le toucher léger afin d'insuffler le Chi aux parties malades du corps, et peut être également utilisé pour traiter certains troubles psychologiques légers. A titre de thérapie complémentaire, le Reiki permet de soulager les douleurs et de réduire les effets secondaires de traitements médicaux lourds.
L'apprentissage du Reiki procède par étapes, ou degrés, successifs : Shoden, Okuden et Shinpiden, permettant respectivement l'apprentissage de méthodes de guérison du corps (1er degré), de méthodes de guérison du mental et de traitement à distance (2ème degré), et enfin l'apprentissage du processus de transmission des initiations (3ème degré, ou maîtrise).
n.f. 1. Action de se relaxer; détente progressive. Relaxation musculaire. 2. Physique. Phénomène spontané de relâchement et de retour progressif à l'état d'équilibre d'un système dont l'équilibre a été rompu. 3. Psychologie. Action psychothérapique utilisant le relâchement conscient et la maîtrise du tonus musculaire.
La relaxation est l'un des principaux outils des méthodes de développement personnel (avec la suggestion et la visualisation). Les avantages d'une bonne capacité de relaxation sont nombreux : amélioration de la qualité du sommeil, meilleure récupération après un effort physique ou intellectuel intense, réduction progressive de la nervosité, résistance accrue à l'anxiété, au stress, à la fatigue générale, aux chocs émotifs, et dans une certaine mesure à la maladie. Mais l'essentiel est ailleurs : la relaxation est l'antichambre des états de type alpha (réceptivité, "intériorisation" de la conscience, contact avec les couches subconscientes, accès aux images hypnagogiques, imagination, intuition...). Une fois atteint cet état de conscience bien particulier, il devient possible de mettre en œuvre différentes procédures de développement personnel : hétéro/auto suggestion, hypnose et auto-hypnose, introspection psychologique, programmation de la pensée.
n.f. La relaxologie est l'étude des principes, méthodes et effets de la relaxation.
Par leur nombre, les méthodes de développement personnel basées peu ou prou sur la relaxologie constituent un bloc autonome : la sophrologie, la Bioénergie, l'Hypnose éricksonienne, le Training autogène, la méthode Vittoz. A la fin du XIXe siècle et au début du XXe, d'autres systèmes alliant relaxation et suggestion ont vu le jour : la relaxation progressive de Jacobson, le mind control, l'eutonie.
(Définition
partielle)
n.f. (du latin religio). Ensemble de croyances et de
dogmes définissant le rapport de l'homme avec le sacré. 2. Ensemble de pratiques et de
rites propres à chacune de ces croyances. Religion catholique. Se convertir à une
religion. 3. Adhésion à une doctrine religieuse; foi.
Homme sans
religion.
(Définition
partielle)
n.f. Psychanalyse.
Manifestation du refus du sujet de reconnaître des contenus
inconscients.
(Définition
partielle)
n.f. Physiologie,
botanique. Ensemble des fonctions qui permettent l'absorption de
l'oxygène et le rejet du gaz carbonique chez l'homme, l'animal et les espèces
végétales.
La maîtrise consciente de la respiration entre dans nombre de pratiques de développement personnel (Bioénergie, méthode Mézières, Qi Gong, rebirth, respiration holotropique, sophrologie, training autogène, méthode Vittoz), corporel et spirituel (yoga).
Technique de développement personnel développée par le Dr Stanislav et Christina Grof. Elle combine la respiration intense, des musiques évocatrices ainsi qu'un travail corporel afin de permettre l'exploration des différentes dimensions de notre psyché (biographique, périnatale, transpersonnelle), et de dénouer les traumatismes. Particulièrement efficace pour réduire le stress négatif, favoriser une guérison affective et psychosomatique, ainsi que l'épanouissement de notre dimension spirituelle.
Technique de développement personnel se pratiquant en état de relaxation alpha et permettant de débloquer des situations de crises à l'aide de la visualisation, de l'imagination, de l'observation de scénarios intérieurs issus d'un passé plus ou moins lointain.
Psychologue américain (1902-1987) ayant mis au point en 1951 la psychothérapie non directive (approche centrée sur le client) où le patient est amené à exprimer ses sentiments les plus profonds. Les travaux de Rogers ont contribué à préciser les notions de "croissance personnelle" et de "développement de la personnalité". Rogers fut aussi un théoricien des questions liées à l'éducation et à l'enseignement.
Méthode de développement personnel basée
sur une approche somatique, élaborée par
Ida Rolf.
Programme de rééducation corporelle par massage des tissus
conjonctifs.
Technique du toucher, développée par Marion Rosen, mettant en relation les tensions musculaires chroniques et la vie émotionnelle profonde afin d'accéder à une profonde relaxation, une meilleure connaissance de soi, une meilleure acceptation de son corps.
n.m. (du sanskrit samskrita, parfait). Langue indo-aryenne qui fut la langue sacrée et la langue littéraire de l'Inde ancienne.
(Définition
partielle)
n.f. (du latin sanitas). 1. État de quelque chose dont
l'organisme fonctionne bien. Être plein
de santé. 2. État de l'organisme, bon ou
mauvais. Être en mauvaise
santé. 3.
Équilibre de la personnalité, maîtrise de ses moyens intellectuels. Santé mentale.
Définition de l'OMS : la santé est définie comme un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.
(du sanskrit sat, la pure existence, la pure
conscience, la vérité, et sang, être en compagnie de,
retrouver).
Réunion de partage de la vérité qui éclaire tout ce qui semble
empêcher la réalisation immédiate de notre liberté fondamentale.
n.f. (du grec skhizein, fendre, et phrên, phrenos, pensée). Psychose délirante chronique caractérisée par une discordance de la pensée, de la vie émotionnelle et du rapport au monde extérieur.
Appelée naguère démence précoce, la schizophrénie est une affection de l'adulte jeune. Elle se manifeste d'abord par une rupture entre une vie intellectuelle brillante et une désorganisation des relations affectives, l'humeur étant le plus souvent dépressive ou paradoxale. Ensuite apparaissent des troubles du comportement qui devient étrange et autistique avec une bizarrerie des conduites, des hallucinations diverses, notamment auditives, des idées délirantes. L'atteinte du langage traduit l'altération de la pensée devenue hermétique et chaotique. Des recherches neurochimiques ont tenté de mettre en évidence un trouble de l'activité de certains neurotransmetteurs.
Né en 1884. Médecin psychothérapeute allemand, fondateur du Training autogène.
Ensemble des disciplines ayant pour objet l'homme et ses comportements individuels et collectifs, passés et présents (psychologie, sociologie, économie, politique).
n.f. (du latin secta, de sequi, suivre). 1. Ensemble de personnes professant une même doctrine (philosophique, religieuse, etc.). 2. Groupement religieux clos sur lui-même et créé en opposition à des idées et à des pratiques religieuses dominantes. 3. Clan constitué par des personnes ayant la même idéologie.
(du grec
sêmantikos, qui signifie)
n.f. 1. Etude scientifique du sens
des unités linguistiques et de leurs combinaisons. 2. Logique. Etude de
propositions d'une théorie déductive du point de vue de leur vérité ou de leur
fausseté.
adj. 1. Relatif au sens, à la signification des unités linguistiques. 2. Qui concerne la sémantique. 3. Logique. Qui se rapporte à l'interprétation, à la signification d'un système formel (par opposition à syntaxique).
n.m. (du japonais
shi, doigts, et atsu, pression). Technique du
toucher consistant à appliquer les doigts par pression sur certains points
du corps.
Comme en acupuncture, le masseur
shiatsu exerce une pression sur les points et méridiens mais avec les doigts,
supprimant ainsi le besoin de précision absolu de l'acupuncture, les risques de
septicémie et, bien sûr, la petite douleur de la piqûre. Les méridiens sont
souvent sollicités sur toute leur longueur pour décoincer les "noeuds" et
rétablir la circulation de l'énergie vitale - le ki - permettant
ainsi de soulager migraines, douleurs dorsales, menstruelles et d'estomac,
fatigues et anxiétés...
Né en 1914, l'américain Joé Silva est le fondateur du "Mind control" appellé aussi "méthode Silva".
adj. (du grec sôma, sômatos, corps).
(Définition partielle). Relatif au corps (par opposition à psychique).
Synonyme : approche ou technique corporelle.
n.f. (du grec sôphrôn, sage.) Méthode de développement personnel basée sur la relaxologie, créée en 1960 par Alfonso Caycedo.
Le but de la méthode consiste à atteindre, au travers de techniques de relaxation proches de l'hypnose (relaxation, respiration, travail sur les sensations corporelles et les représentations mentales) la conscience sophronique ou niveau sophroliminal, état intermédiaire entre la veille et le sommeil, favorable aux processus d'auto-suggestion et d'auto-hypnose. Placé dans cet état, l'individu peut alors travailler à transformer certaines situations limitantes à l'aide notamment de suggestions positives et d'images mentales.
Pour créer sa méthode, Alfonso Caycedo a utilité les apports de plusieurs sources : le Training autogène, les travaux de Pavlov, mais surtout de nombreuses techniques directement issues du yoga (postures, exercices respiratoires, méthodes de méditation, etc.). Entre sagesse orientale et pragmatisme occidental, la sophrologie peut prêter à différentes "lectures" au risque de provoquer certaines confusions. Ainsi, les consultants en entreprise y voient une méthode efficace de développement personnel pour les cadres stressés, les entraîneurs sportifs un moyen de calmer leurs poulains avant une rude compétition, mais d'autres thérapeutes en font une voie d'accomplissement holistique, c'est-à-dire susceptible d'affecter toutes les dimensions de l'humain. En la matière, l'interprétation de la sophrologie dépend de l'orientation donnée par le thérapeute. Nous retrouvons un cas de figure similaire au rebirth.
La sophrologie cesse d'opposer le corps et l'esprit et les envisage au contraire dans leurs interactions réciproques. Cette conception du psychique et du physique est une des bases fondamentales du développement personnel. Bien qu'ayant refusé toute filiation avec les grands noms de l'hypnose (Mesmer, Bernheim, Charcot...), Alfonso Caycedo a pourtant conçu une technique où l'intervention sur les processus cognitifs et comportementaux s'opère en état alpha. Or, se placer en ondes alpha (à l'aide d'un thérapeute ou par soi-même) revient à déclencher une transe ou auto-hypnose. L'accès à ces états subtils est la voie royale pour programmer la pensée dans le sens désiré en même temps qu'un puissant moyen de lutte contre le stress et l'anxiété.
n.m. Doctrine fondée sur l'existence et les manifestations des esprits, en particulier des esprits humains désincarnés; pratique consistant à tenter d'entrer en communication avec ces esprits par le moyen de supports matériels inanimés (tables tournantes) ou de sujets en état de transe hypnotique.
n.f. 1. Qualité de ce qui est esprit, de ce qui est dégagé de toute matérialité. Spiritualité de l'âme. 2. Ce qui concerne le spiritualisme, la vie spirituelle.
(Définition
partielle)
adj. (du latin spiritualis, de spiritus, esprit). 1. Qui est de l'ordre de l'esprit, de l'âme. Vie spirituelle. 2. Relatif au domaine de
l'intelligence, de l'esprit, de la morale. Valeurs spirituelles. 3. Relatif à la religion, à l'Église.
Pouvoir spirituel.
(Berne, 1930). Psychothérapeute, pratiquant depuis 1972 la Thérapie primaire dont il est le créateur. Auteur de "Pourquoi la souffrance", éditions Aubier 1998.
(1890-1981). Autrichien émigré aux Etats-Unis d'Amérique, fondateur d'une méthode thérapeutique appelée "Polarité" (Polarity). Il a étudié la chiropratique, l'ostéopathologie, la naturopathie et la neuropathologie à Chicago, et s'est intéressé à la médecine ayur-védique, l'acupuncture ainsi qu'à la médecine égyptienne. Auteur de plusieurs livres sur la Polarité.
n.m. (de l'anglais, du
latin stringere, serrer,
étreindre, lier)
Réponse de l'organisme aux facteurs d'agression physiologiques et psychologiques ainsi
qu'aux émotions (agréables et désagréables) qui nécéssitent une
adaptation.
Le stress conduit à des
effets multiples, certains bénéfiques, d'autres (la plupart) nuisibles. La
limite entre stress positif et négatif est fluctuante, non seulement d'un
individu à l'autre, mais également chez un même individu, d'un moment à l'autre,
ceci en fonction de ses dispositions psychiques et corporelles
ainsi que de la situation à laquelle il se trouve confronté.
Pour l'individu,
le stress procure une énergie indispensable, un
éveil nécessaire pour dynamiser son intelligence et pour s'accomplir soi-même.
On parle alors de "eustress". Un niveau de stress optimal se traduit par un
jugement plus fiable, une clarté plus grande dans la perception, une flexibilité
accrue, une aptitude à garder son sang-froid dans des périodes de crise et une
capacité à élaborer des stratégies de rechange.
Les effets négatifs du stress
sur la santé psychique et mentale de l'individu sont nombreux et variés. La
personne peut se sentir découragée et abattue, ce qui s'accompagne souvent d'une
perte d'initiative, d'énergie, d'une dévalorisation de soi, de troubles de
mémoire ainsi que d'une diminution de la capacité à prendre des décisions et à
s'adapter. Elle peut également développer des réactions d'anxiété et des
angoisses diverses se traduisant par la peur de menaces réelles souvent
fortement amplifiées ou, plus fréquemment, par des craintes imaginaires, sans
objet concret.
Voir aussi : burnout.
n.m. Sports. Mise en condition physique fondée sur le principe de la contraction (tension) puis du relâchement (détente) du muscle, précédant son étirement.
adj. (du latin subjectus, placé dessous). 1. Didactique. Qui relève du sujet défini comme être pensant (par opposition à objectif). 2. Se dit de ce qui est individuel et susceptible de varier en fonction de la personnalité de chacun. Une interprétation subjective d'un texte.
(du Latin sub limen, sous la limite). Technique de suggestion.
Le niveau subliminal se
situe directement sous la conscience de veille. L'idée de base est en fait de
parvenir à toucher le subconscient, zone du psychisme réputée facile
à suggestionner à l'aide de messages répétitifs enregistrés sur support audio.
Encodés sous une fréquence spéciale, les suggestions enregistrées sont
directement perçues par le subconscient alors que la conscience de veille ne
perçoit qu'une musique relaxante ou des bruits de nature.
Emile Coué, son
fondateur moderne, affirmait que le succès de sa méthode provenait d'une
répétition mécanique sur un rythme monocorde sans aucun souci d'attention sur le
contenu. Cette démarche ne semble pas supérieure à celle des affirmations, mais se
placer au préalable en relaxation profonde puis
procéder à la répétition d'une affirmation ou d'une suggestion (sous forme
verbale ou d'image) facilite une réceptivité propice aux modifications
comportementales.
La suggestion est l'un des principaux outils des méthodes de développement personnel (avec la relaxation et la visualisation).
La suggestion est le
moyen par lequel est induite, consciemment ou non, une modification dans le
processus cognitif d'un individu. Son effet transformateur naît de la répétition
du message. Elle trouve ses applications dans différents domaines tels que la
publicité, la politique, l'éducation, l'enseignement, l'armée...
La
suggestion peut être verbale (par exemple répétition à voix haute d'une phrase
positive) ou non verbale (par son attitude, un praticien peut assez rapidement
parvenir à induire un état psychique particulier).
C'est pourquoi il convient de distinguer l'hétéro-suggestion de
l'auto-suggestion. Dans le premier cas, un agent extérieur à l'individu prend en
charge le processus de suggestion (hypnose); dans le second,
le sujet exerce par lui-même la modification comportementale souhaitée. Loin de
s'opposer, hétéro et auto-suggestion se complètent.
Voir aussi affirmation et message subliminal.
n.m. (du grec
sumbolon, signe).
(Définition partielle) Signe figuratif, être animé
ou chose représentant un concept, qui en est l'image, l'attribut, l'emblème.
La rose symbolise l'amour.
Se dit d'une méthode de
divination ou de développement
personnel recourant à des symboles.
Exemples : astrologie, caractérologie,
chirologie, chiromancie, graphologie, numérologie, tarot, Yi-King,
etc...
n.m. (du grec sumptôma, coïncidence). Médecine. Phénomène subjectif (par opposition aux signes, phénomènes objectifs) qui révèle un trouble fonctionnel ou une lésion.
n.m. 1. Système philosophique ou religieux qui tend à faire fusionner plusieurs doctrines différentes. 2. Psychologie. Système archaïque de pensée et de perception consistant en une perception globale et confuse des différents éléments.
n.m. (du grec sundromê, concours).
1. Médecine.
Ensemble des signes et des symptômes qui
caractérisent une maladie, une affection. 2. Figuratif. Ensemble de
comportements particuliers à un groupe humain ayant subi une même situation traumatisante (le
syndrome de la ville).
adj. (du grec
syntaksis, ordre).
1. Relatif à la syntaxe, aux relations entre
les unités linguistiques. 2. Logique. Qui se rapporte à l'aspect formel
d'un langage, d'un système (par opposition à sémantique). 3.
Informatique. Relatif à la syntaxe d'un programme ou d'un langage de
programmation.
(Mot
chinois).
Technique de développement personnel basé sur
une approche somatique.
Gymnastique chinoise, constituée par un enchaînement lent de mouvements, selon des schémas précis.
n.m.pl. (du sanskrit tantra, doctrine). Ensemble des textes et des cultes qui constituent le fondement du tantrisme.
n.m. (de tantra). Ensemble de croyances et de rites issus des trantra et relevant de l'hindouisme, du jaïnisme et du bouddhisme tardif. Le tantrisme se donne comme but le salut par la connaissance ésotérique des lois de la nature.
Le tantrisme met l'accent sur la conscience, l'énergie et l'expérience du divin en soi. C'est un ensemble de pratiques corporelles, méditatives, relationnelles et énergétiques. Cette voie spirituelle a l'originalité d'intégrer dans sa philosophie la dimension sexuelle de l'énergie qui, une fois éveillée et purifiée, ouvre "la Porte du Ciel".
n.m. ou n.m. pl. (de l'italien tarocco). Ensemble de 78 cartes, plus longues et comportant plus de figures que les cartes ordinaires, servant au jeu, à la divination, au développement personnel.
Dans l'usage divinatoire, les 78 cartes d'un tarot classique se composent des 22 cartes du grand arcane (le grand cycle de la vie), qui expriment un enseignement universel montrant des rapports significatifs et important pour la vie de celui qui joue, des 16 cartes de la cour, souvent en relation avec des personnes importantes de notre vie, qui nous montrent ce que nous devons apprendre ainsi que les domaines où nous avons du talent, et des 40 cartes du petit arcane (10 cartes pour chaque élément, terre/denier, eau/coupes, feu/bâton, air/épée) qui s'occupent des leçons de la vie quotidienne.
Synonyme : technique ou approche somatique.
Plusieurs techniques de développement personnel sont basées sur une approche corporelle. Pour une large part, ces méthodes s'apparentent aux gymnastiques douces et se situent à la frontière entre épanouissement personnel et gestion du bien-être physique : anti-gymnastique, Biodanse, biofeedback, danse, eutonie, eurythmie, méthode Feldenkrais, gymnastique, gymnastique holistique, intégration posturale, méthode Mézières, Qi Gong, rolfing, stretching, Taï chi chuan, Technique Alexander, Trance danse, yoga, etc...
Caractéristique des
techniques thérapeutiques
utilisant principalement -mais pas exclusivement- le contact physique direct sur
soi-même ou sur autrui.
Exemples : acupressure, Do-In, drainage
lymphatique, fasciathérapie, intégration
posturale, kinésiologie, toutes
les techniques de massage, Orthobionomy®, ostéopathie, polarité, posturologie,
pressothérapie, rebalancing, reboutement, réflexologie, Shiatsu, vertébrothérapie,
vitalogie, Watsu,
etc...
n.f. Stimulation électrique transcutanée se pratiquant après l'ouverture du col utérin de 3 à 4 cm et accélérant l'accouchement. Elle donnerait des nouveaux-nés en meilleure forme physique de par son effet favorable sur la circulation placentaire.
(Définition
partielle)
n.f. (du grec theôria, action d'observer).
1. Connaissance
spéculative, idéale, indépendante des applications. 2. Ensemble de théorèmes et de lois
systématiquement organisées, soumis à une vérification expérimentale, et qui
vise à établir la vérité d'un système scientifique.
adj. 1. Qui appartient à la théorie. 2. Du domaine de la spéculation, sans rapport avec la réalité ou la pratique.
n. (du grec therapeuein, soigner). 1. Médecin spécialiste de thérapeutique. 2. Littéralement : Médecin. 3. Psychothérapeute.
adj. Relatif au traitement des maladies.
n.f. 1. Partie de la médecine qui se rapporte à la manière de traiter les maladies. 2. Manière choisie de traiter une maladie; traitement.
n.f. (du grec therapeia, soin). 1. Thérapeutique. 2. Traitement médical. 3. Psychothérapie.
Technique psychothérapeutique pratiquée depuis 1972 par son créateur, J. Konrad Stettbacher.
La thérapie primaire est une auto-aide (autothérapie, ou encore autoassistance) dont le but est de se libérer de l'angoisse, des souffrances et du désarroi d'origine primaire par la reconnaissance de leurs raisons secrètes. Le nom de "thérapie primaire" est une indication de ce qui se passe dans la thérapie, à savoir la mise au clair curative des relations primaires (avec les parents et toutes les autres "personnes primaires") et des difficultés qu'elles ont engendrées.
Extraits du livre de J.
Konrad Stettbacher "Pourquoi la souffrance", éditions Aubier
1998.
Compléments par Jacqueline Etter, praticienne de la méthode.
Depuis 1947, Alfred Tomatis s'est passionné pour l'audition fœtale, pour ce qu'entend l'enfant dans le ventre de sa mère. Il a réussi à reproduire les sons perçus in utero grâce à une oreille électronique qui filtre les sons aigus au détriment des graves. Des enfants souffrant de troubles du comportement, et particulièrement de problèmes de communication, comme les autistes, peuvent obtenir une amélioration de leur état grâce à des séances d'écoute de la voix de leur mère ou, à défaut, de musique de Mozart.
adj. et n.m. (du grec topikos, de topos, lieu). Pharmacie. Se dit d'un médicament qui agit à l'endroit où il est appliqué.
n.f. Psychanalyse. Modèle théorique de représentation du fonctionnement psychique. (La première topique proposée par Freud en 1905 distinguait trois instances : l'inconscient, le préconscient et le conscient; la seconde, en 1920, comprenait le ça, le moi et le surmoi).
Voir haptonomie.
(définition
partielle)
n.f. (du latin traditio, de tradere, livrer). 1. Transmission de doctrines, de légendes, de
coutumes pendant un long espace de temps; ensemble de ces doctrines, légendes,
etc. Médecine
traditionnelle. 2. Manière d'agir ou de penser
transmise de génération en génération. 3. Religion.
Ensemble des vérités de foi qui ne sont pas contenues directement dans la
révélation écrite mais sont fondées sur l'enseignement constant et les
institutions d'une religion.
adj. 1. Fondé sur la tradtion, sur un long usage. 2. Passé dans les habitudes, dans l'usage.
Méthode de développement personnel basée sur la relaxologie, mise au point par Johannes-Heinrich Schultz un peu avant la Première Guerre mondiale.
Le training autogène ou "entraînement par soi-même" emprunte beaucoup à l'auto-hypnose et aux processus d'auto-suggestion. Du reste, Johannes-Heinrich Schultz s'était intéressé de près aux découvertes d'Emile Coué. Sur un plan pratique, la méthode se compose de six exercices (muscles, système vasculaire, coeur, respiration, organes abdominaux, tête) destinés "à produire une déconnexion générale de l'organisme, par une modification volontaire de l'état tonique". Outre ce processus de relaxation, le sujet apprend à focaliser son attention sur des formules apaisantes du type "Je suis tout à fait calme" ou "Mon coeur bat calmement". D'abord appris à l'aide d'un thérapeute, le training autogène a bien sûr pour vocation d'être ensuite directement pratiqué par l'individu lui-même en toute autonomie.
n.f. (de transir, du latin transire, aller au-delà). 1. Inquiétude très vive, peur accompagnée d'angoisse à l'idée d'un danger proche. 2. État d'exaltation de quelqu'un qui est transporté hors de lui-même et du monde réel; convulsions, manifestations extérieures marquant cet état. Entrer en transe. 3. État modifié de conscience dans lequel entreraient les médiums quand ils communiquent avec les esprits.
Voir aussi l'article : Transes et rituels dans la thérapie.
(Définition
partielle)
n.m. 1. Psychologie.
Phénomène par lequel une activité intellectuelle ou manuelle
modifie une autre activité qui la suit, soit en la rendant plus facile
(transfert positif), soit en la troublant (transfert négatif). 2. Psychanalyse.
Substitution d'une personne à une autre, plus ancienne et plus
fondamentale, dans le changement des attachements amoureux ou affectifs du
sujet.
Le terme "transpersonnel", définit en 1914 par Carl G. Jung, vise à unifier psychologie humaniste et spiritualité. Psychologie transpersonnelle.
n.m. (mot grec). Médecine. Traumatisme. Spécialement. Traumatisme psychique.
n.m. 1. Ensemble des lésions locales intéressant les tissus et les organes, provoquées par un agent extérieur; troubles généraux qui en résultant. Abréviation : trauma. 2. Evènement qui, pour un sujet, a une forte portée émotionnelle et qui entraîne chez lui des troubles psychiques ou somatiques par suite de son incapacité à y répondre adéquatement sur-le-champ.
Mot sanskrit désignant les textes sacrés hindous considérés comme révélés et qui datent de la fin de la période védique, entre 700 et 300 av. J.-C. Ils visent à libérer l'homme du cycle des renaissances.
Né le 15 août 1865 dans la province de Gifu, mort le 9 mars 1926 à Fukuyama (Japon). Connu pour avoir développé et enseigné le Reiki au Japon vers 1920.
n.pr. (du sanscrit, connaître). Livres sacrés de l'hindouisme, écrits en sanskrit à partir de 1800 av. J.-C. et au nombre de quatre, attribués à la révélation de Brahmâ. Ce sont des recueils de prières, d'hymnes, de formules se rapportant au sacrifice et à l'entretien du feu sacré.
n.m. Forme primitive de la religion brahmanique.
n.m. Alimentation exclusive par les végétaux (voir aussi végétarisme).
n.m. Système d'alimentation supprimant les viandes, ou même tous les produits d'origine animale (végétarisme pur ou végétalisme), dans un but prophylactique, curatif, ou encore philosophique.
n.f. Médecine. Traitement par manipulations vertébrales.
L'un des principaux outils des méthodes de développement personnel (avec la relaxation et la suggestion).
La visualisation est l'action de construire volontairement une représentation mentale spécifique sur un thème défini à l'avance. Alors que l'affirmation et la suggestion s'adressent en priorité (mais non exclusivement) à la faculté discursive et analytique, la visualisation cherche avant tout à mobiliser simultanément les ressources de la pensée et les forces du sentiment.
Largement employée en sophrologie, elle est un excellent moyen de créer une image-symbole destinée à induire par étapes successives la transformation souhaitée, par exemple traiter une timidité chronique par la visualisation d'une image-symbole où l'on se voit en train de parler en public avec facilité et aisance. Grâce à la force de la répétition l'image intérieure agit à la longue comme un véritable ancrage positif et prédispose l'individu à l'action.
Les séances de visualisation prennent toute leur dimension une fois intégrées dans un plan général de travail sur soi orienté vers la réalisation concrète d'un objectif précis et bien sûr cohérent. L'utilisation judicieuse de la visualisation peut par exemple aider des malades à mieux supporter un traitement médical lourd (à réduire les effets secondaires).
Méthode de développement personnel basée sur la relaxologie, créée à la fin du XIXe siècle, par le docteur Roger Vittoz.
La méthode Vittoz s'adresse initialement aux malades nerveux (son fondateur étant lui-même atteint de symptômes de fatigue nerveuse). L'objectif de Roger Vittoz est de donner à l'individu déficient les moyens de parvenir à une meilleure maîtrise personnelle par l'apprentissage du contrôle cérébral : "La rééducation du contrôle cérébral consiste à équilibrer les cerveaux conscients et inconscients […] Ce contrôle existe quand chaque idée, impression ou sensation peut être contrôlée par la raison, le jugement, la volonté, c'est-à-dire qu'elle peut être jugée, modifiée ou écartée."
Roger Vittoz est convaincu que le cerveau fonctionne selon deux cycles fondamentaux : réceptivité (nous recevons des informations de l'extérieur) et émissivité (nous émettons des informations vers l'extérieur). Le but à atteindre consiste à équilibrer ces deux aspects. La méthode préconise la pratique d' "actes conscients" comme par exemple marcher, respirer ou prendre le temps d'observer attentivement un objet. Prendre conscience d'une partie de son corps induit un état de relaxation propice à un contrôle accru des processus cognitifs, processus conduisant progressivement à une maîtrise de soi grandissante. La méthode Vittoz, comme beaucoup d'autres, joue sur l'interaction entre le somatique et le psychique comme mode d'accès à l'équilibre personnel.
n.m. (contraction de water et shiatsu) Approche psycho-corporelle basée sur le shiatsu, s'effectuant dans l'eau et s'appliquant à des domaines tels que la préparation à la naissance, le déblocage des tensions physiques et émotionnelles, la libération des peurs (y.c. celle de l'eau).
n.m. (mot sanskrit, jonction, lien). Discipline spirituelle et corporelle, issue d'un système philosophique brahmanique, et qui vise à libérer l'esprit des contraintes du corps par la maîtrise de son mouvement, de son rythme, et du souffle.
La discipline du yoga comprend une hygiène de vie (yama et niyama), des postures (asanas), des exercices de contrôle du souffle (pranayama), d’intériorisation (pratyahara) et de concentration (dharana) menant à la méditation (dhyana) puis à l’extase divine (samadhi). [voir aussi la définition de la méditation].
On distingue un grand nombre de voies et de traditions dans le Yoga, comme :
le Hatha-yoga (se
concentrant sur les postures et le souffle),
le Prana-yoga (ou
Pranayama, yoga du souffle, de la respiration),
le Mudra-yoga,
le Kriya yoga,
le
Dharma-yoga,
le Nada yoga (yoga du
son),
le Raja yoga (se
concentrant sur le souffle, l'intériorisation, la concentration et la
méditation),
le Laya
yoga,
le yoga Nidra (yoga
du sommeil),
etc...
D'autres techniques comme la Polarité (Polarity), incluent des exercices de yoga (Polarité-yoga).
n.m. (mot japonais; du chinois chan, du sanskrit dhyãna, méditation). Importante école bouddhiste, originaire de Chine, introduite au Japon au XIIe siècle, et qui privilégie l'enseignement de maître à élève par rapport à celui des écritures.
adj. inv. Relatif au zen. Bouddhisme zen.